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Zander Dolohov

Zander Dolohov

Humaniste

Nom complet : Zander Vladimir Dolohov

Naissance : 3 janvier 1928

Statut de sang : Sang-pur

Nationalité : Russe

Origines : Russes

Occupation : Apprenti apothicaire chez Vald Gorski

Patronus : Un Black Mamba

Boggart : Lui happé par un trou noir,

Amortentia : La muscade, la rose et le vin chaud,

Divers : Ancien élève de Durmstrang et de Serdaigle

Faceclaim : Maxence Danet Fauvel


« You have such a February face,
So full of frost, of storm and cloudiness. »

Joué

Biographie

Zander, garçon du froid. Zander au regard clair et au dos droit. Discret, effacé, parfois muet. Toujours princier, par principe ; parce qu'on le lui a toujours appris, et parce que sa famille, c'est un peu comme une monarchie. Avec des règles à respecter, une étiquette, des choses à faire, à ne pas faire, avec toutes ses tristes affaires. En Russie, à Moscou, ils sont respectés les Dolohov. Les restrictions du gouvernement moldu ne les touchent que de très loin, et dans leur grande bâtisse isolée au milieu de la neige, ils ne manquent de rien. Ils ne sont qu'opulence, mais surtout, avec indécence, ils organisent réceptions et mondanités dans leurs couloirs glacés, se pâment devant leurs miroirs brossés. Et au milieu de tout ça, il y a le benjamin des Dolohov, un garçon au visage trop pâle, aux yeux trop clairs et aux cheveux trop bruns, un garçon qu'on force à être ce qu'il doit être ; un bon, pardon non, un excellent descendant, un sublime héritier. Et sachez que l'éducation dans cette famille de sangs-purs ne passe pas seulement par les courbettes, mais aussi par l'étude de la magie noire. Alors, Zander apprend. Les sortilèges sombres, trop sombres pour un gamin de cet âge sûrement, qui pèsent sur son cœur tout en langueur, tout en lenteur. Il se débat comme il peut, mais il a l'impression que personne ne l'entend, et surtout pas ses parents. Eux sont froids. Comme la fine couche de glace qui borde leur manoir, un froid au goût âcre de restes de magie noire. Sauf qu'en 1939, à l'aube de la Seconde Guerre Moldue, les restrictions se font plus fortes en Russie, et voilà qu'animés par une forme de vanité et de cupidité reconnaissables, les Dolohov décident de partir vers la Grande-Bretagne.

Zander, il a cru que c'était la fin, la fin de toute cette pression qu'il subissait sans cesse, que ce pays serait signe de renouveau ; sauf que c'est la même société de Sangs-purs qu'il a retrouvée, à la différence près que celle-ci ne parlait plus russe, mais anglais. Alors au fil des mois, le garçon a construit autour de lui une épaisse carapace de cynisme et de pessimisme, sûrement pour se protéger de cet environnement hostile auquel il sentait viscéralement qu'il était dangereux de céder. L'instabilité a peu à peu rongé son cœur, et les pics de colère face à l'injustice de cette vie subie se sont faits plus fréquents ; jusqu'au jour où les Dolohov, prévenus du relâchement des mesures de restriction en Russie, décidèrent de rentrer au bercail – au grand dam de leur fils. Le départ de Poudlard, autrement dit le seul lieu dans lequel il avait réussi à couler quelques jours heureux, acheva de terrasser ce garçon sûrement trop instable, et le retour à Durmstrang ne fut pas des plus aisés ; mais loin de se renfermer sur lui même comme il avait tendance à le faire jadis, il adopta soudainement la position inverse. Après tout, le destin ne s'amusait-il pas à se liguer contre son propre bonheur ? Et puis où qu'il allât, la magie noire, le Mal le suivait ; pas qu'il le portât réellement en lui, Zander, mais disons qu'au fur et à mesure des années, il avait fini par se laisser convaincre. Que le noir était la norme. Qu'il fallait l'accepter, ne plus le repousser – mué par un pessimisme éhonté. Alors en deux ans, il est évident que le rejeton Dolohov a changé ; il a gagné cette assurance glacée et implacable qui ne laisse pas à discuter, il a appris à s'oublier, à faire taire sa morale et sa conscience et à les reléguer au fin fond de son être. Désormais, il est tout autre. Plus vraiment lui même, mais plutôt une énième figurine froide produite par Durmstrang, de ceux qui ne parviennent plus vraiment à réfléchir – tout juste à agir. Et alors qu'il décide de revenir à Poudlard à l'aube de sa septième année, croyez-vous que l'échauffement traditionnel des cœurs d'Ecosse sera suffisant pour dégivrer le cœur de Dolohov ? Rien n'est moins sûr, car si quelque part au fond de lui quelque chose doute en permanence, on chuchote ça et là que les Humanistes cherchent à le recruter, intéressés par ses dons en magie noire. D'ailleurs, il ne se sent plus réellement à sa place auprès des anciens Serdaigles qui avaient été ses compagnons pendant plusieurs années, préférant désormais les âmes plus sombres de ceux qui avaient fait leur scolarité à Serpentard.

Mais des aigles ou des serpents, nul ne semble réellement en mesure de saisir pleinement l'ambivalence de ce garçon jadis perdu, qui s'engouffre en courant vers les chemins les plus sombres tout en se suppliant lui même de revenir sur ses pas.

Liens

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