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Vera El-Khatib

Vera El-Khatib

Neutre

Nom complet : Vera Lameka El-Khatib

Naissance : 3 juin 1927

Statut de sang : sang-pur

Nationalité : égyptienne

Origines : anglaises

Occupation : conseillère en commerce magique au département de la coopération magique internationale

Patronus : un scorpion

Boggart : un gigantesque incendie

Amortentia : les dattes fraiches, la mandarine et le clou de girofle

Divers : /

Faceclaim : Sherouk Farid

« I keep wondering how many people do you need to be, before you can become yourself. »

Jouée

Biographie

Vera. Un caméléon au goût de sable balayé, de roses noires asséchées. Vera est un peu plus qu'une simple présence, elle est plutôt prestance, et d'avantage, elle a l'indécence de se faire lancinante. Elle est scandaleuse, vous savez ? Un dédale de manières aventureuses, jamais le genre à tomber amoureuse, plutôt – à choisir – à se faire vertigineuse. La faute à ses manières, celle qu'elle utilisait pour prendre de haut ceux qui la dévisageaient. Elle est prestance, elle est indécente, mais surtout, elle est lancinante. Elle reste même lorsque vous avez décidé de la chasser, car une chose est certaine : vous ne pourrez pas la remplacer.

Elle est née dans le désert, Vera, quelque part dans les tréfonds du Sahara. Elle est née là-bas, dans ces tribus de sorciers nomades qu'on appelait farqa. Ceux qui paraissaient comme invisibles aux yeux du monde, dont on parlait de façon incertaine, erronée, sans réellement être certains qu'ils pouvaient exister. Ces amateurs de magie un peu ancestrale, ambigüe, coincée entre bien et mal. Elle est née là-bas, avec maman et papa, descendants notoires de familles de sorciers au sang jamais entaché, et le désert, elle y a passé les huit premières années de sa vie, à gambader en toute liberté entre les dunes ensablées. Puis un jour, quand sa mère est tombée enceinte de nouveau, ils ont décidé de rayer d'un trait leur vie de sédentaires et puis d'affronter la ville bondée, la grande, la vraie. Direction Bamako, où le nom de El-Khatib avait la chance d'être déjà connu du monde sorcier, et puis suffisamment respecté pour qu'ils n'aient pas à se battre, pour s'y faire accepter. Pourtant, leurs origines restaient un secret, et on lui a toujours dit à Vera, de ne pas révéler là d'où ils venaient. D'ailleurs, on lui a dit beaucoup de choses, lorsqu'ils ont rejoint la métropole ; on lui a dit que maintenant ils avaient une image à tenir, et que pour survivre au sein de cette nouvelle société, il fallait être ce que tous les autres sang-purs attendaient. Il fallait se tenir droite et bien parler, être mesurée sans jamais se laisser marcher sur les pieds.

Elle a appris, Vera. Elle a appris à être caméléon au goût de sable balayé, de roses noires asséchées. Elle a appris à être le scandale de prestance qu'elle devait être, le vertige de bonne famille. Et les quatre premières années de sa scolarité, elle les a faites à Uagadou, là où tout le monde savait qui les El-Khatib étaient, ce que leur nom représentait. Facile. Très facile, pour tenir son rôle, pas vrai ? Mais les choses se sont compliquées l'année où son père – dont les relations diplomatiques s'étaient diversifiées et qui avait obtenu à Bamako un bon poste au ministère de la magie – fut appelé en Angleterre, afin de servir avec l'Est de l'Afrique d'intermédiaire.
À Londres, tout était à reconstruire. Personne ne savait qui étaient ces El-Khatib au sang prétendu pur, et Vera, elle était bien placée et suffisamment intelligente pour savoir que dans une société aussi cruelle et segmentée, avoir un nom respecté était la meilleure façon de survivre. Alors à Poudlard, ce n'est pas la Vera intrépide qui courait dans l'désert, qu'elle a montré, mais bien la fille intransigeante au menton haut et aux cils longs. Vous savez, façon caméléon. Et peut-être que ce n'est pas vraiment ce qu'elle est, au fond, mais qu'importe. Quand vous êtes de ceux qu'on appelle vulgairement outsiders, l'urgence est de survivre et de s'adapter.
Quitte à trahir ce que vous étiez.

Liens

— en couple avec Alexander Barjow ; Vera a rencontré Alexander lors de sa première année à Poudlard, alors qu'elle ne faisait qu'arriver. Et si en faisant connaissance, sa volonté première était de se lier stratégiquement aux plus grands de cette société, force était de constater que leurs deux caractères étaient faits pour s'accorder, et que les longues conversations échangées n'avaient plus rien de forcé. En couple avec le jeune Barjow depuis maintenant un an, Vera apprécie la ténacité et l'ambition du Serpentard, tout autant que le statut que leur duo a gagné au sein du château. Ne vous y trompez pas, l'affection qu'elle éprouve pour lui n'a plus rien de l'opportunisme, et n'est faite que d'une réelle sincérité sur laquelle elle sait qu'elle peut désormais s'appuyer. Mais les masques dont chacun des deux adolescents ont l'habitude de s'affubler ont la peau dure, et ont parfois tendance à gêner les preuves d'affection qu'ils pourraient s'octroyer.


— amie d'enfance de Naïm Belkabir ; Vera et Naïm savent tout de l'enfance de l'autre. Parce qu'il était là, lui aussi dans le creux du désert ; et s'il n'appartenait pas à la farqa qui était la sienne, il n'était pas rare que parfois, les deux tribus en viennent à se croiser pour une raison ou une autre. Bon, et puis il fallait dire que les gosses étaient plutôt rares chez les sorciers du désert, alors forcément que trouver une autre tête de mioche prête à s'vautrer dans le sable, ça avait bien servi leurs affaires. Et même s'ils n'étaient que deux mioches à l'époque, c'était quelque chose qui était resté ancré, gravé, comme le souvenir ineffable d'une époque heureuse et passée.

Pour les deux, une étrange idole mémorielle, à vénérer.

Et puis plus tard, y'avait eu Uagadou. Uagadou où ils s'étaient retrouvés par hasard, et où la garantie du secret de leurs origines communes avait été un point central à préserver, un secret commun à garder – comme un animal à chérir et duquel s'occuper. Peu à peu, ils s'étaient octroyés cette place très spéciale de celui qui sait tout mais qui ne dit rien. Celui en qui la confiance n'avait rien d'incertain. Mais lorsque Vera est partie pour l'Angleterre, elle n'a pas eu le courage de lui annoncer. Pas les tripes, vous savez. Disparue, évaporée, éclipsée, Vera est partie sans prévenir, et ce n'est qu'il y a deux ans, lorsque Naïm est arrivé à Poudlard pour le Tournoi des trois sorciers, qu'ils se sont retrouvés. Mais la fierté a la peau dure chez les deux anciens amis, et ni l'un ni l'autre n'a jusqu'à présent été capable de faire le moindre pas pour s'expliquer.

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