top of page
1pa6.png

Reina Barreo

Reina Barreo

Soberbia Roja

Nom complet : Reina Guadalupe Barreo

Naissance : 11 novembre 1921

Statut de sang : sang-mêlé

Nationalité : colombienne

Origines : portoricaines, afro-américaines

Occupation : faux emploi dans un atelier de mécanique magique pour couvrir un marché noir de matériaux magiques / mercenaire

Patronus : un puma

Boggart : son propre corps séparé en deux

Amortentia : l'orage, l'orchidée et le feu de bois

Divers : membre de la soberbia roja

Faceclaim : Nickayla Rivera

« You'll be a rumor, a whisper. »

Jouée

Biographie

Reina, reine des ombres, figure fantomatique qui glisse sans aucun bruit. Main noire des terreurs rouges. Elle naît dans un coin du quartier sorcier de Bogota, d'une mère tisseuse et d'un père qui n'est pas le sien - le véritable géniteur n'étant rien de plus qu'un simple amant de passage. Elle ne connaît de toute manière qu'à peine ses parents : la matriarche décède peu après sa naissance et laisse ses deux filles avec un homme absent, davantage préoccupé par son atelier de mécanique magique que par l'éducation de ses enfants. Reina est ainsi élevée par son aînée, Carmen, qui se retrouve obligée d'endosser ce rôle malgré son jeune âge, jusqu'à y sacrifier sa scolarité. Elle s'assure que Reina mange à sa faim lorsque leur père oublie de rentrer, parfois pendant des jours, et fait son possible pour garder sur pieds les quatre murs de leur logement miteux. De cette période, Reina ne garde que des souvenirs flous et un vieux bout de tissu troué qu'elle serrait contre elle la nuit.

Contrairement à sa sœur, la sorcière rejoint les bancs de Santa Guaraca, l'école de magie colombienne, sitôt l'âge requis atteint. Elle y découvre un nouveau monde et de nouvelles têtes, puis s'intéresse particulièrement aux cours d'incantations et de duel, domaines dans lesquels elle devient vite une adversaire redoutable. Habituée à vivre entre les traces parfois trop marquées de sa sœur, Reina s'émancipe enfin. Elle grandit, se forge un peu plus, se dessine les contours d'une personnalité faussement effacée. Elle apprend à prétendre, car sous ses airs taiseux, elle dissimule un œil aiguisé et un esprit vif, ayant bien compris que la survie se faisait parfois au prix du silence - et d'actions toujours mûrement réfléchies.

Peu après son diplôme, Alfonso Luis Barreo décède et Carmen reprend l'atelier de mécanique magique. L'aînée, enfant chérie des bordures miteuses de Bogota, est approchée par la Soberbia Roja, une organisation criminelle sorcière que toute l'Amérique du sud connaît. Elle fascine Reina, qui depuis toujours est consumée par l'injustice de sa position sociale et de sa pauvreté. Alors sans même hésiter, la sorcière rejoint sa soeur dans l'organisation : elle feint un emploi à l'atelier, qu'elle utilise comme couverture pour dissimuler le marché noir de matériaux illégalement importés des quatre coins de l'Amerique d'abord, puis du globe entier ensuite.
Mais surtout, elle met ses mains et son âme à contribution.
Lorsqu'elle met les pieds dans la région du Darién pour la première fois, là où se concentrent les cerveaux de la Soberbia roja, l'épicentre même de leurs activités, Reina comprend qu'elle est incapable de se contenter de ses maigres besognes. Elle a besoin de plus, et les bras-droits du grand Cordova le voient immédiatement. La jeune femme laisse alors la jungle se refermer sur elle et la marquer au fer rouge, les spectres de la soberbia plus que jamais collés à la peau quand elle accepte de mettre ses talents à profit pour devenir l'une des mercenaires de l'organisation. Il semblerait presque qu'elle soit née pour ça ; avec ses poignards ensorcelés et sa silhouette agile, silencieuse, la tête froide de celle qui ne recule jamais. Elle fait de la nuit son alliée la plus précieuse et de ses saintes dont elle murmure les noms ses portes bonheurs, malgré la pente raide qu'elle continue de dévaler un peu plus chaque jour.
Membre dévouée, Reina partage principalement son temps entre Bogota et le Darién - quand elle n'est pas en mission à l'autre bout du monde. Elle va là où les ficelles de la Soberbia l'entraîne, son ombre comme un mauvais présage sur son chemin.

Liens

— A la recherche de Dolores Vega ; Reina et Dolores ne se sont qu'à peine croisées avant la fuite de la dernière. La plus jeune la connait de vue mais surtout de nom, car il est encore souvent sur les lèvres d'Abraham Romero lorsqu'il pense qu'on ne l'écoute pas ou dès qu'il a trop bu. C'est d'ailleurs lui qui a demandé à Reina de tenter de la retrouver, au moins de la localiser - sans le dire au reste de l'organisation qui traite mal ses fugitifs.


— Ancienne relation de Melchior Birkeland ; C'est en 1944 que les chemins de Melchior et de Reina se croisent, lors du passage du premier à l'atelier de Carmen - ces derniers étant de vagues connaissances. Ils entretiennent une relation de quelques mois, puis la distance entre leurs deux continents et leurs tempéraments opposés les éloignent peu à peu. Aujourd'hui, leurs rares échanges sont strictement professionnels.


— Ancien flirt de Marcel Richard ; Un simple flirt, tout ce qu'il y a de plus innocent en apparence. Mais la position sociale du français et les roles qui sont les siens lui interdisent habituellement ce genre d'écart - encore moins avec une étrangère dont le sang n'est pas pur. Alors, si l'histoire est considérée par Marcel comme une cruelle erreur de sa part, c'est pour Reina le secret parfait à agiter sous son nez comme une menace, sachant très bien qu'il ne pourra rien lui refuser si elle venait à avoir besoin d'un service en France.

bottom of page