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Peverell Andersen

Peverell Andersen

Aube Noire française

Nom complet : Peverell Lazare Andersen

Naissance : 11 septembre 1919

Statut de sang : sang-mêlé

Nationalité : suédoise (prétend être américain)

Occupation : médicomage à Ste Mangouste

Patronus : un siamang

Boggart : ses mains coupées

Amortentia : l'odeur du vin rouge, du sapin et des roses

Divers : membre de la branche française de l'Aube Noire / se fait passer pour un américain pour espionner l'Aube Noire anglaise

Faceclaim : Penn Badgley

« See you in the beginning. »

Non joué

Biographie

Peverell est né avec une cuillère d'argent dans la bouche. Fils d'une riche famille suédoise vivant sur une île au nord du pays, il n'a jamais eu à se plaindre de la difficulté de la vie. Une envie particulière ? Un souhait ? Un claquement de doigts et tout se réalisait. Pourquoi donc apprendre à se battre quand il suffit de quémander pour obtenir ? Peverell a bien compris la facilité de la vie, du moins durant ses jeunes années, à l'époque où il n'était pas capable de voir les petits détails qui différencient son existence de celle des autres. C'est que sa famille a la richesse, mais n'a pas la douceur. C'est qu'entre les murs de leur demeure, son père abuse des femmes et que Peverell est là, qu'il observe tout ce qui se déroule sans jamais avoir la possibilité d'agir. Leur richesse, ils la doivent à la souffrance humaine, à la naïveté des victimes dont ils ont tiré profit durant des décennies d'existence. A aucun moment ils n'ont eu à travailler, à apprendre à construire ; ils sont plutôt de ceux qui prennent et si ça contrarie quelqu'un, que le malheureux paye alors le prix de son insolence. Et puis, qui viendrait se mêler des affaires de puissants qui se terrent, à l'écart des autres ?

Peverell n'a jamais quitté l'île. Il s'est enfermé dans cette existence et les idéaux de ses proches, sans possibilité de se former un esprit rien qu'à lui, torturant en compagnie de ses parents quelques victimes perdues, quelques êtres attirés par de fausses promesses. C'est à l'âge de dix huit ans qu'il s'est finalement échappé. Non pas lassé par le sang et la violence, simplement agacé par cette terre dont il a fait le tour. Il rêve d'autres horizons, mais c'est qu'avec son esprit étrange et ses mauvaises habitudes, il lui est difficile de ne pas succomber à la folie de la violence, face à tous les étrangers qu'il croise et qui n'attendent que la mort et la souffrance. Tant pis. Le riche homme se fait vagabond, il use de la parole, des mots qu'on lui a appris, de son charisme pour charmer et attirer dans ses filets ceux qui ont un esprit plus faible que le sien. Fantôme, il laisse derrière lui le corps des autres, quitte les pays dès qu'il sent que l'on risque de le faire tomber. Et puis il y a l'aube noire. Et la mauvaise victime dans un coin reculé de Paris. Cette dernière a un nom et une puissance qu'il ne peut égaler et, dans son dos, les armes se pointent. Mis au pied du mur, il n'a pas le choix, obéir ou mourir. Celui qui n'est pas habitué à lutter se doit alors d'abdiquer.


Enfermé, coincé dans une demeure, il devient victime de l'aube noire française. Il se doit d'étudier ce qu'on lui met devant les yeux et dans le fond, il se plaît à apprendre une nouvelle langue, un nouvel accent, un nouveau futur. Habitué à tuer, il doit avouer qu'il a une certaine facilité à étudier la médecine, les tracés du corps humain, ses faiblesses et ses forces. Envers ses bourreaux, il ressent un certain attachement, une envie de plaire. L'âme qui se pensait libre se fait loyale, ployant sous le poids de deux années à écouter des ordres. Son arrivée sur le territoire anglais se fait sans difficulté, Peverell faisant preuve d'une grande agilité dans le mensonge. Son sentiment d'appartenir à quelque chose, de faire partie d'une véritable famille le pousse à se surpasser.

Peverell se fait ainsi médicomage américain, séducteur attitré, grand orateur, il n'a plus rien du vagabond suédois au sang sur les doigts. Et dans son esprit troublé, il se plait dans cette nouvelle identité.

Liens

— Partenaire de Adele Roberts ; C'est à deux qu'ils ont dû apprendre à manier l'anglais sans la moindre hésitation. Quand lui perfectionnait son accent américain, elle devait perfectionner l'accent australien. Quand elle était perdue dans ses livres, lui apprenait la médecine. A deux, ils se sont enfermés durant deux ans, à n'exister qu'entre eux. Pourtant, en Angleterre ils ne sont plus rien, que des ombres qui ne doivent pas s'approcher, pas même se rencontrer. La difficulté est encore plus grande quand dans leur coeur ils peinent à respirer sans la présence de l'autre.


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