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Osman Amir

Osman Amir

Neutre

Nom complet : Osman Iliès Amir

Naissance : 18 mars 1926

Statut de sang : sang-pur

Nationalité : marocaine

Origines :

Occupation : gère pour Qassim Amir un réseau clandestin de combats sorciers de Londres

Patronus : un lion

Boggart : son père, Qassim

Amortentia : la terre frapée par la pluie, le fer rouillé et l'encens

Divers : ancien élève de Uagadou

Faceclaim : Sami Outalbali

« The monster in me can only be checked by the monster in you. »

Non joué

Biographie

Osman a grandi dans la violence. Fils de Qassim, un puissant sorcier à la tête du plus grand réseau illégal de combats magiques du Maroc, jamais le garçon n'a été épargné par les scènes de brutalité qui sévissaient dans les bas-fonds de la ville et dont son père s'occupait. Il faut dire que Qassim était un homme dur, implacable, persuadé que la meilleure façon d'élever son fils était de le confronter très tôt à un milieu impitoyable. Celui dont, il le savait, il prendrait la tête à sa mort. Plusieurs fois, le garçon fut contraint à observer les terribles combats organisés par son père, observer ces sorciers qui, face à face dans un cercle cuivré, se battaient avec hargne à l'aide de leurs sorts et de leurs poings, parfois jusqu'à la mort. Au début, Osman pleurait, Osman disait qu'il ne voulait pas, il suppliait ; puis, il a compris que ça ne servait à rien de quémander la grâce de son géniteur, alors il s'est tu. Il a appris à devenir imperméable, insensible à cette atrocité, au sang, aux coups, à la violence. À banaliser tout ça, juste pour survivre. Et puis quand il a eu dix ans, il a rencontré Naïm ; Naïm, c'était un gamin des rues, un gosse comme lui qui ne cherchait qu'à survivre dans celles de Fès. Plus réfléchi qu'il ne l'était lui même, ils partageaient cependant cette même méfiance propre aux animaux farouches et blessés, heurtés par l'existence. Dans le monde sans pitié dans lequel ils évoluaient, ils sont devenus alliés. Puis inséparables, disons même meilleurs amis. Frères. « Akhi », qu'ils s'appelaient.
Le départ à Uagadou fut pour Osman une véritable libération, se détachant finalement de l'emprise terrible qu'avait son père sur lui ; cependant, s'il espérait laisser cette vie de violence derrière lui de façon définitive, il n'en fut rien. Car l'atroce, l'atroce vous colle à la chair, s'infiltre dans chacune de vos pores jusqu'à se graver dans votre ADN. Et cette brutalité-là, Osman comprit peu à peu qu'il était incapable de s'en débarrasser complètement. Elle revenait toujours d'une façon ou d'une autre ; par une colère trop noire, trop soudaine, trop incontrôlable. Par des pulsions irrépressibles, une voix qui hausse et dérape, un regard qui brûle de rage, de colère.
L'impossibilité d'être calme. Serein. Placide
Toujours corrodé par une animalité acide.
Cependant, si le contrôle n'est pas son fort, sachez qu'il ne sera jamais de ceux qui vendra vos secrets ou vous trahira ; au fond, tout au fond, Osman est quelqu'un de bien. Seul l'environnement dans lequel il évolue est malsain. Il le dévore. Il l'accapare. Jusqu'à y céder totalement, lorsqu'en 1944, après l'année scolaire passée en Angleterre pour le Tournoi des Trois Sorciers, il conclut un marché avec Qassim pour donner une chance à sa sœur de vivre loin de lui ; il est alors décidé qu'il reviendrait à Fès afin de commencer à reprendre en main la Dar-El-Hamra, l'établissement tenu par son géniteur. En échange, Hafsa aurait tout loisir de poursuivre sa vie en Angleterre, sans que ce dernier ne cherche à l'en arracher.

Depuis, c'est une forme de morosité lasse et moribonde qui s'est affalée sur les épaules d'Osman, qui semble peu à peu abandonner tout espoir de s'échapper un jour de l'existence tissée de force par Qassim. Face à cette horreur qui le débecte, il s'anesthésie peu à peu, épaissit sa carapace. Il ne compte plus les trépas, ne se laisse presque plus hanter par les fantômes. Peu à peu, il terre ses aspirations au fond de lui, creusant plus encore le fossé de son impulsivité ; car sachez que la colère ne l'a jamais déserté. Elle est toujours présente, plus odieuse que jamais alors que ceux qu'il aime sont loin et qu'espérer une meilleure situation semble interdit. Mais une rencontre et une alliance avec un éminent politique véreux lui permet de mettre son géniteur face à un chantage qui oblige finalement ce dernier à le libérer de ses obligations. Libre, ou presque, Osman retourne vers Londres sans réel objectif, si ce n'est celui de s'éloigner de Fès le plus possible, ainsi que de renouer avec sa sœur. Sur un hasard, il se trouve embauché en tant que garde du corps par un Pollux Black relativement détestable, ce qui amène le jeune homme à être une fois de plus témoin de machinations politiques – qui lui semblent malgré tout paradoxalement peu effarantes, en comparaisons de celles opérées par Qassim dans le passé.

Liens

— Frère ainé de Hafsa Amir : Fut un temps où les rejetons Amir étaient comme les doigts d'une seule main. Osman était le grand frère adoré, le grand frère protecteur qui aidait Hafsa à franchir les barrières que leur père lui imposait - et dont il était lui même exempté. Et puis un jour, Osman s'est éloigné. Il a laissé Hafsa pour vagabonder dans les rues de Fès avec Naïm, pour s'enfoncer toujours plus loin dans les pas de Qassim et dans la violence des combats, dans les sombres affaires familiales qu'il dissimulait à la plus jeune, comme un secret dont il voulait l'épargner. Pour la protéger - mais ça, il s'était bien gardé de lui dire. Alors c'est Naïm qui a révélé l'affaire au grand jour, bien des années plus tard. Peut-être un peu trop pour qu'Hafsa ne consente à pardonner à ce frère dont l'ombre plane encore au-dessus d'elle, à ce fantôme qu'elle ne reconnait plus vraiment. Peu importe l'amour qu'ils se vouent toujours, malgré toutes leurs différences.


— Meilleur ami de Naïm Belkabir : Les deux garçons se sont rencontrés dans les rues de Fès lorsqu'ils avaient dix ans. Malgré leur méfiances respectives, ils se sont rapidement trouvés comme alliés dans le monde violent qui les entourait, et deviennent peu à peu inséparables. Osman est le seul à être au courant du véritable passé de Naïm et respectivement ; mais jamais l'un des deux ne vendrait la mèche, ils le savent parfaitement. Cependant, la route des deux frères se sépare lorsqu'Osman retourne au Maroc et que son meilleur ami décide de rester en Angleterre. Pendant ces presque deux années de séparation, il leur arrive de s'écrire, et parfois de se revoir lors des quelques visites du second à Fès. Mais la relation s'en trouve relativement étiolée, un peu fissurée, même si l'un et l'autre le savent ; il en faut bien d'avantage pour réellement briser ce lien indéfectible qu'ils avaient un jour tissé.


— Garde du corps de Pollux Black : C'est par un pur hasard, qu'Osman se trouve placé sur le chemin du géniteur Black. Un soir, quelques jours à peine après son retour à Londres, ce dernier est le témoin fortuit d'une bagarre de comptoir, coutumière dans la vie du jeune Amir. Voyant l'agressivité mortelle avec laquelle celui-ci réussit à rendre les coups à son assaillant, l'anglais trouve judicieux de lui offrir un emploi en tant que garde du corps, lors de situations mondaines où il pourrait se trouver exposé aux menaces en ces temps troubles. Ainsi, Osman se trouve un peu malgré lui plongé dans le milieu gangréné de la haute société sorcière, confronté aux secrets et aux machinations que Pollux ne le soupçonne pas une seconde de pouvoir révéler.

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