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Okino Izumi

Okino Izumi

Humaniste

Nom complet : Okino Azuna Izumi

Naissance : 4 octobre 1919

Statut de sang : sang-pur

Nationalité : japonaise

Origines : /

Occupation : vendeuse chez Orchideus

Patronus : une couleuvre

Boggart : les hauteurs

Amortentia : l'odeur des pivoines, du cèdre et des parchemins neufs

Divers : membre des Humanistes

Faceclaim : Tao Okamoto

« Horror and I are one in a faded but infinite midnight. »

Non jouée

Biographie

Okino est née au Japon, dans la ville de Nara, connue pour accueillir le plus grand nombre de sorciers – après celle de Kyoto. Issue d'une lignée de sang-pur respectée dans la société japonaise, celle-ci ne revendiquait cependant nulle idéologie suprématiste quant à la supériorité qu'auraient dû avoir leur espèce vis-à-vis des moldus – du moins selon certaines autres grandes familles. Connus pour être relativement pacifistes, les Izumi élevèrent leur fille Okino dans une certaine neutralité, bien que dans un grand respect des traditions ancestrales. Modelée par une éducation rigide, la jeune nippone devint ce visage marmoréen et calme duquel rien ne semble jamais dépasser, ni bavardages superflus, ni mauvaises pensées. L'idée étant qu'un orage pouvait bien faire rage à l'intérieur d'elle, la chose n'était pas un problème tant que l'image en était contrôlée ; ça, c'était quelque chose que sa mère disait. Que chacun était le siège des accès de colère ou de mauvais sang, et que le plus important était de ne jamais le montrer. Pas par peur de ce que les autres diraient, non, mais plutôt pour ne jamais leur donner l'ascendant. Garder la face, et la tête haute.

Envoyée au début de sa scolarité à Mahoutokoro, Okino se fit rapidement remarquer par son habileté à l'art des sortilèges. Mise en avant par ses professeurs, la jeune fille ne parvint pas à garder la modestie et la prudence enseignées durant son enfance – ou alors seulement en apparences. Elle commença notamment à fréquenter d'autres membres de grandes familles de sang-pur, et absorba peu à peu l'idéologie suprématiste qui était la leur. Cependant, elle se différencia rapidement d'eux dans la mesure où elle refusa toujours de piper mot sur ses convictions en public, restant discrète sur la question. Mais l'idée d'une supériorité sorcière grandissait en elle, au rythme de l'apprentissage de ses propres pouvoirs auxquels elle ne voyait aucune limite. Elle commença à voir la philosophie neutre de ses parents comme une forme de faiblesse désuète, mais fut assez rusée pour ne pas commettre l'erreur de rentrer en conflit avec eux sur le sujet, attendant son heure.

C'est au cours de sa dernière année scolaire qu'elle entendit parler d'une forme de magie du sud de la Chine dont elle n'avait jamais entendu parler – la magie Zhuang, qui avait comme faculté première d'altérer le lien subsistant entre le monde de la Réalité et le monde des Illusions. Intriguée par celle-ci, Okino entama à sa sortie de Mahoutokoro un voyage dans la province du Guangxi, en Chine, où elle parvint à rencontrer quelques sorciers détenteurs de ce rare et précieux savoir. Gagnant leur confiance par le vernis de docilité et de calme qu'elle paraissait toujours se vêtir, elle obtint d'eux un apprentissage de cette vieille magie presqu'oubliée, dont elle acquit une certaine maitrise au terme de quelques années. Cependant, sans cesse guidée par l'idée fixe du mieux, du plus puissant, elle se mit en tête de tester les limites de cette magie initialement neutre, en l'entrainant vers des utilisations bien plus sombres ; on eut vent aux quatre coins de la Chine de disparitions inexpliquées de moldus ou de sorciers, qu'on retrouvait plus tard figés sous la forme de personnages tissés sur de vastes brocards de soie, ou de statues de bois laqué. L'oeuvre d'Okino, évidemment, dont on chuchote que ses malheureux ennemis trôneraient désormais chez elle, sous la forme de ces artefacts sculptés au réalisme saisissant.

C'est au début de l'année 1945 que la japonaise rencontra Freyja, une sorcière anglaise au charisme saisissant qui, en voyage du côté de Guilin, parut extrêmement intéressée par la magie qu'elle pratiquait. Les deux femmes s'entendirent particulièrement bien, et Freyja lui parla longtemps de ses idées, de ses projets, et surtout d'un groupe qu'elle souhaitait créer à Londres afin de regrouper le plus de savoirs possibles au service d'une suprématie sorcière. Séduite par l'idéologie de l'anglaise, Okino accepta de la suivre en Angleterre afin de participer à ce projet auquel elle pourrait avoir une part importante – tout en y gagnant elle même. À Londres, la japonaise ne fut pas spécialement bien reçue à la lumière de ses origines nippones, mais sembla s'en moquer comme d'une guigne. Elle fut engagée à la boutique Orchideus par Cassiopeia Black, avec laquelle elle noua une entente cordiale, qui lui suffisait amplement afin de se fondre dans cette nouvelle société – et cacher son implication dans les réunions qui se tenaient avec Freyja une fois la nuit tombée.

Liens

— Cousine de Nora Prince : Okino ne connaissait Nora que de loin, avant son arrivée en Angleterre. Il était arrivé aux deux cousines de se rencontrer, lors des quelques voyages de la branche Parkinson dans le pays d'origine de sa génitrice, mais Okino était trop âgée à l'époque pour réellement se soucier de la petite anglaise. Cependant, le premier contact des deux jeunes femmes après ces années de séparation ont nourri une vive curiosité de la part de la nippone à l'égard de sa cadette, dont l'attitude ne cesse de lui rappeler la sienne. C'est donc en prenant un certain risque qu'elle lui parle de Freyja et des Humanistes, idée à laquelle Nora adhère immédiatement. Depuis, il semble que les deux cousines aient noué un lien tout neuf, resserré par une même passion de la découverte et de l'élévation de soi.


— Mentor de Leopold Rosenberg ; il n'est pas rare qu'au sein des Humanistes, les bleus se voient assignés un mentor afin de les guider dans leurs premiers pas dans le groupe, ainsi que pour les former efficacement. Et c'est Okino qui fut chargée du cas de Leopold, tâche qu'elle considère avec un grand sérieux. Enseignante sévère et intransigeante, la médiocrité est pour elle impensable, si bien qu'elle compte bien élever son disciple à de hautes sphères de l'organisation. Du moins, si celui-ci se montre coopérant.


— Employée de Cassiopeia Black.

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