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Maia Fraser

Maia Fraser

Humaniste

Nom complet : Maia Jean Fraser

Naissance : 11 octobre 1921

Statut de sang : Sang-mêlé

Nationalité : Anglaise

Occupation : Secrétaire du directeur de Ste Mangouste, Ménélas Parkinson

Patronus : Un orque

Epouvantard : Sa maison familliale

Amortentia : L'odeur de la rose, de la cheminée et de la cannelle

Divers : A les deux mains brûlées, ce qui lui provoque des tremblements incontrolables

Faceclaim : Hanna Kleit

« Besides, she was the wraith. The only law that applied to her was gravity. »

Non jouée

Biographie

Maia Fraser est une fille des champs. Petite, c'est avec les doigts pleins de terre et l'idée qu'elle doit s'activer pour manger que l'enfant apprend à grandir un peu plus rapidement que les autres. Il n'y a pas assez de nourriture pour toute sa fratrie, alors, elle doit cultiver. Cultiver ou voler, bien vite, la deuxième option devient d'ailleurs la plus intéressante, non pas que cela lui procure une quelconque joie, elle sait juste qu'elle n'a pas le choix. Peut-être que c'est à cause de cette enfance qu'elle se fait remarquer lors de son entrée à Poudlard. Il faut dire qu'elle ne ressemble pas aux autres, avec son humour décalé, imitant celui des plus grands. Et puis l'enfant est fiévreuse, instable, déstabilisante. Elle ne sait pas agir normalement, pourtant elle essaye, de caler ses pas sur ceux des autres étudiants, d'apprendre à sourire en même temps, et ce même si leurs propos lui semblent puéril. Maia se dit qu'elle a besoin de ça pour rentrer dans le moule, ou peut-être pour, tout simplement, combler ce qui lui manque pour faire vibrer son être. Pourtant, cette vaine tentative de s'intégrer, de ressembler à ceux qu'elle peut croiser, lui passe lorsqu'elle se rend compte qu'elle n'a pas besoin d'eux pour exister. Elle a su avancer sans présence étrangère durant onze ans, pourquoi pas plus longtemps ? C'est dans les livres de la bibliothèque qu'elle trouve le véritable bonheur, comblant les lacunes causées par l'illettrisme de ses parents. Bien vite, la connaissance devient, à ses yeux, une arme redoutable. Lorsqu'on se moque de sa solitude, elle rétorque grâce à des mots que d'autres ne comprennent pas. Elle parvient à faire taire grâce à sa culture et développe des dons d'oratrice pour ne jamais être celle que l'on cherche à enfermer dans le silence. Méprisée pour son orgueil, elle se répète qu'elle est mieux que les autres et qu'ils sont juste possédés par une dévorante jalousie. Pourtant, à la maison, sa famille ne change pas et continue de la traiter comme la petite fille perdue au milieu de ses champs de patates, celle qui use d'expressions savantes et qui prétend venir d'endroits différents que d'entre les quatre murs puants d'une vieille maison galloise.

C'est avec honneur qu'elle termine ses sept années à Poudlard, avec des notes qui frôlent l'excellence. C'est aussi avec les félicitations qu'elle devient médicomage, une des plus jeunes, une des plus complimentées. Il faut dire que Maia n'a que ça, de bons résultats. Son absence d'empathie frôle souvent l'indécence, il suffit de la voir, regarder les blessés, les massacrés, comme s'ils n'étaient qu'un bout de tissus à réparer ou à jeter, d'après l'état d'usure. La vérité, c'est qu'elle se demande à quoi bon les considérer comme humain, à quoi bon s'attacher à eux ? Ou encore à ses collègues ? Elle le sait bien, que les personnes peuvent disparaître en un claquement de doigts, il manquerait plus qu'elle se mette à souffrir de leur absence. Il ne manquerait plus que dans son existence, il y ait quelque chose de plus important que son travail.

C'est le 6 juin 1945 que sa vie prend un tournant inattendu. Invitée à l'anniversaire du ministre de la magie, elle se retrouve coincée entre les résistants et les puristes, entre deux camps sur lesquels elle ne s'est jamais positionnée. Malgré sa vaine tentative pour s'en aller, elle se retrouve face à Murtagh Crowley, fantôme de son passé, qui s'en prend à elle. Le seul souvenir qui lui reste, ce sont ses doigts brûlés, et son œil droit à la vue floutée. Suite à ses blessures, son retour à Ste Mangouste se retrouve alors compromis, qui voudrait d'un médecin qui ne peut plus réparer ? Qui voudrait que son soigneur ne sache se soigner ? Remerciée, elle est renvoyée dans son enfer personnel, replongée entre les murs de sa foutue maison, avec sa maudite famille qu'elle a rejetée durant toutes ses années. Une part d'elle s'y voit mourir, comme sa mère, le dos vouté, les ongles noirs, les rides marquées. Son boggart se dessine devant ses yeux et elle ne peut rien y faire. Elle n'a jamais appris à faire autre chose que de la médecine, elle s'est enfermée dans son objectif sans jamais regarder autour d'elle.

Ses rares amis, elle ne leur laisse pas la possibilité de venir la voir, elle refuse qu'ils aient connaissances de sa condition de vie. La vérité est affreuse, Maia a honte de sa famille. C'est ce sentiment, cette peur insinuée dans son cœur, qui la pousse à accepter une proposition des plus indécentes, le 10 mars 1946, suite à pratiquement un an de vide, elle est invitée à retrouver le chemin de Ste Mangouste en tant que secrétaire personnelle de Ménélas Parkinson. Oubliez ses diplômes, ses années à se pencher sur des cas de plus en plus rare dans l'espoir de marquer l'histoire de son nom, malgré le fait qu'elle reste une femme mal née, oubliez tous ses rêves. Secrétaire, c'est ce qu'elle se doit d'être. Plongée dans des papiers ou occupée à préparer du café, Maia se demande ce qu'est réellement l'enfer. Une vie à ramasser de quoi manger ou une vie où elle est constamment reléguée au rang de presse-papiers dont le directeur n'a de cesse de l'appeler comme l'ancienne secrétaire décédée ? Et malgré son envie de crier, c'est avec sourire qu'elle continue de travailler.

C'est cette faiblesse mêlée à un intellect au-dessus de la moyenne et à une absence flagrante de sentiments pour autrui, qui poussent les humanistes à s'intéresser à elle, ignorant la femme blessée qu'elle est. Ils lui promettent un futur dans lequel elle a sa place. Ils lui font ressentir qu'elle n'est pas qu'un corps que l'on remplace. Elle, elle se dit que c'est peut-être sa seule porte de sortie. Et même si, dans sa tête, une voix lui hurle qu'elle s'engouffre dans une chose qui la dépasse, elle y plonge à corps perdu. Plutôt la mort que de devoir retourner entre les murs de la maison délabrée.

Liens

— Haine viscérale envers Murtagh Crowley ; A Poudlard, ils n'étaient rien, si ce n'est deux êtres qui se croisent, se frôlent, se méprisent et s'aiment contre toute attente. Leur histoire est fugace, violente, elle résonne pourtant comme une évidence. Ceux qui haïssent leur famille s'en fondent une, à deux. Pourtant, le caractère de Maia la pousse à le rejeter, le détruire et l'achever. Leur rupture est comme leur amour, brutale. Leurs retrouvailles ne rompent pas avec leurs habitudes et, le 6 juin 1945, ils s'affrontent. Aucun des deux n'en ressort indemne, lui avec une large cicatrice sur le torse, elle avec les mains brûlées et un œil abimé. Depuis, c'est l'envie de vengeance qui les garde éveillés.

— Proximité avec Lycoris Black ; Ce n'est pas de bonté d'âme que Lycoris a décidé d'héberger dans son appartement une jeune femme perdue. Simplement qu'elle semble être une très bonne recrue et qu'il serait terrible de la voir se détacher du groupuscule. Relation pleine de manipulation, Lycoris fait de son mieux pour garder Maia entre les griffes de l'organisation, au grand plaisir de cette dernière, qui peut ainsi se glisser dans un monde qu'elle n'aurait jamais pu approcher.

— Amie avec Hesper Patil ; Amitié sonne sûrement comme un gros mot pour Maia, pourtant, elle doit avouer qu'avec Hesper, les choses sont différentes. Attirée par l'intelligence de la jeune femme, il ne fut pas rare pour leurs collègues de les croiser dans la salle de repos, à échanger des points de vues enflammés sur différents sujets de société. Hesper est la seule personne avec qui Maia a gardé contact, par lettre uniquement, et son retour à Ste Mangouste sonne le retour d'une amitié qui n'a jamais été mise sur pause. Pourtant, lorsqu'on se penche à travers leurs échanges, il n'est pas compliqué de découvrir qu'aucune des deux n'a la moindre connaissance sur le passé de l'autre.

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