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Madelaine Rawle

Madelaine Rawle

Humaniste

Nom complet : Madelaine Dorcas Rawle

Naissance : 10 janvier 1930

Statut de sang : sang-pur

Nationalité : écossaise

Origines : coréennes, russes, polonaises

Occupation : à trouver (cpm économie et commerce magique)

Patronus : un pangolin géant

Boggart : une cage

Amortentia : l'odeur du chocolat chaud, du jasmin et du bois humide

Divers : membre des Humanistes, ancienne Serpentard

Faceclaim : Piper Badaracco

« Beauty was your armor. But what's inside you ? That's steel. »

Non jouée

Biographie

Deuxième née d'une famille maudite, Madelaine peut se vanter d'avoir eu la chance de ne pas faire son apparition une génération plus tôt. Pour en comprendre la raison, il faut revenir en arrière, lorsque l'ancêtre de Madelaine, Symposia Rawle, contraria un puissant sorcier lors d'un duel. Ce dernier, persuadé que son patronus serait le plus fort, n'a que peu apprécié que la banale petite coccinelle de la femme réussisse à le battre. Fou de rage et de rancune, il jeta une malédiction sur les descendants de Symposia. La prochaine fille de la famille sera Cracmol, la prochaine femme sera dénuée d'un esprit sain. La prochaine fille, ce ne fut pas Madelaine mais sa tante, Margaret Rawle. Pourtant, son enfance fut marquée par l'idée qu'un jour elle perdrait la tête et que de ses doigts n'en sortirait pas le moindre sortilège. Enfant cachée, reniée, elle fut reléguée au rend d'elfe à tout faire, prostrée dans sa chambre, sans avoir le droit de parler. Fille indigne, elle fut porteuse, bien malgré elle, des peurs de ses parents. Madelaine ne se supporte pas, persuadée qu'elle sera la prochaine dégénérée. Il suffit de voir sa tante et le sort subit par cette dernière pour comprendre les raisons de sa méfiance.

Ainsi, la vie de Madelaine ne commence réellement que l'année de ses huit ans, lorsqu'elle fait brûler son lit suite à l'une de ses colères. Preuve irréfutable que la malédiction a pris fin. L'enfant rejetée se fait alors choyer pour lui faire oublier les années passées à la mépriser, elle en devient une enfant pourrie gâtée, pourtant possédée par l'idée qu'elle n'est pas assez.

Son entrée à Poudlard, c'est une frappe en plein coeur. La petite enfant de onze ans n'est rien qu'une femme au nom bafoué. On lui dit que sa famille est maudite et qu'elle va finir tarée et peut-être qu'elle se met à y croire, tout du moins les premières années. Pourtant elle le sait, à trop se laisser marcher dessus, un jour on va l'achever. Alors Madelaine fait tout pour s'en sortir, pour survivre et tenter de montrer qu'elle peut être douée dans tous les domaines. Ses échecs sont nombreux, ses notes ne sont pas à la hauteur des plus intelligents, pourtant elle apprend. Sa verve devient plus développée et ses dons d'oratrice l'aident à se sortir de toutes les situations. Elle se rapproche des plus grands, se joint à leurs groupes. Pour elle, elle est leur égale, pour eux elle est la petite qui obéit à tous leurs ordres.

Les années passent, son caractère se renforce, du moins il imite ce qu'elle voit autour d'elle. Impulsive et vilaine, ses propos dévoilent une langue de serpent qui ne font que répéter ce qu'elle peut entendre. Elle méprise les gryffondors et les moldus, la raison ? Elle ne la connaît pas. C'est que les plus grands lui ont répété que c'était la bonne chose à faire, qu'ils ne sont rien. Dans le fond, elle se dit qu'ils sont comme elle, rejetés, mais peut-elle l'avouer ? Dans son fantasme, elle se voit diriger, enfin mise au rang de celle que l'on suit. Fascinée par cette idée de pouvoir, elle fait tout son possible pour se faire remarquer chez les demoiselles d'Avalon. Peine perdue, car la leadeuse actuelle la trouve trop fade, trop immature, trop mauvaise. Pas assez.

Après tout, n'est-ce pas ce que Madelaine est ? Une pâle copie de ce que l'on attend ? Une enfant qui cherche à se modeler d'après les avis, ne serait-ce que pour être acceptée ? Et dans son malheur, elle la ressent, la malédiction des Rawle.
Est-ce pour ça qu'elle suit Eudora, Taha et Rowena dans leurs combats chez les Humanistes ? Sûrement. Mais qu'elle importance, si cela peut donner un sens à son existence.

Liens

— Amie d'Eudora Bletchley, Taha Joseph et Rowena Bulstrode ; Lorsqu'on dit ami, on peut dire esclave moderne. Bien que Madelaine se persuade qu'à quatre ils forment une amitié sans fin, Taha, Eudora et Rowena se servent surtout d'elle pour obtenir ce qu'ils souhaitent. Pour eux, elle fait tout, que ce soit leurs basses besognes ou les défendre corps et âme. Qu'importe la situation, ils le savent. Madelaine est prête à tout pour leur plaire.


— Amie de Priam Montague : Priam et Madelaine sont amis depuis leur première rencontre, c'est-à-dire leur tout premier banquet à Poudlard. Malgré son caractère détaché, l'adolescent éprouve une réelle affection pour la jeune fille ; alors, lorsqu'elle se rapproche d'autres élèves pour combler son manque d'assurance et élever son rang, il ne peut s'empêcher de désapprouver. Car si Madelaine ne semble pas remarquer que certaines personnes se servent d'elle, c'est tout sauf le cas de Priam – mais ses tentatives pour lui ouvrir les yeux se soldent en échecs et fragilisent leur entente. Jusqu'à quel point ?


— Cousine de Fergus Brown ; Malgré leurs liens, les deux ne se sont jamais côtoyés. Le fils de la maudite et du moldu n'est pas quelqu'un que l'on approche. Pour tout avouer, elle a préféré le fuir, plutôt que de devoir affronter ce garçon bagarreur. Lui a préféré l'ignorer plutôt que d'affronter la chanceuse des Rawle, celle qui n'a pas eu à subir ce que sa mère peut traverser. Qui sait ce qu'il aurait pu lui faire subir s'il l'avait souhaité.


— Membre des demoiselles d'Avalon ; Madelaine a tout fait pour se rapprocher de Demelza. Echec. Puis de Johanna. Echec. La jeune fille était constamment considérée comme une enfant sans volonté et sans intérêt. Agacée par son incapacité à se faire entendre, c'est de Macey qu'elle s'est finalement rapprochée, espérant enfin réussir à se faire sa place.

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