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Lilith Carroll

Lilith Carroll

Hommes en gris

Nom complet : Lilith Sarah Carroll

Naissance : 18 février 1928

Statut de sang : sang-mêlé

Nationalité : anglaise

Origines : irlandaises

Occupation : vendeuse dans une boutique gérée par les Hommes en gris

Patronus : un moremplis

Boggart : un bûcher

Amortentia : l'odeur de l'orange, des épines de pin et du feu de cheminée

Divers : membre des Hommes en gris

Faceclaim : Valerie Pasker

« The monster is me and I am the monster »

Jouée

Biographie

Dans la famille Carroll, il n'y a pas de jolies histoires avant de s'endormir, pas de doux mots contés pour permettre de beaux rêves enchantés. Quand certains se perdent dans les récits de Beedle le barde, où les sorciers portent la cape de l'héroïsme, Lilith, elle, apprend par cœur Hansel et Gretel. La magie qu'elle porte dans son être ne doit pas être considéré comme un don, mais plutôt comme une malédiction, une honte à supporter et à affronter. Pour les Carroll, à cause de leur « particularité », ils ne sont pas humains, encore moins désirables. Ils sont monstrueux et possèdent une tare profondément ancrée en eux. La magie est un cadeau du démon, ayant pour seul objectif de développer une adoration de Satan et ainsi les éloigner de leur religion.

C'est en 1878 que les membres de la famille Caroll, dans une absurde décision au vu de ce qu'ils sont, se forgent une féroce volonté d'absoudre leurs péchés Pour recevoir le pardon divin, ils décidèrent d'user de leur magie pour réduire à néant la population de sorciers. C'est donc bercée par des décennies de haine que Lilith se met à suivre le chemin familial, bien qu'il soit difficile pour elle de faire autrement. Comment vivre lorsqu'il est évident que, depuis notre premier souffle, nous sommes une erreur de la nature ? Dès que Lilith atteint l'âge de tenir debout, elle développe une haine de ses semblables mais également une grande capacité à prétendre et à dissimuler ses émotions. Elle qui se doit de sourire lorsque son père applique sur sa cuisse un cilice qui transperce sa chaire, n'a d'autres choix que de cacher ce qu'elle ressent au point d'en oublier sa propre personnalité.

Ce ne sont pas ses années à Poudlard qui changent les choses, car même si sa capacité à mentir lui permet de se faire un cercle de prétendus amis, sa haine des sorciers est bien trop ancrée dans son petit cœur d'adolescente pour réussir à les apprécier. Lilith le sait, elle doit mépriser, et ne pas supporter d'effleurer de ses doigts le malin qui se dissimule derrière le beau visage qu'ils lui offrent. Le dégoût qu'elle ressent se cache derrière ses sourires et sa haine sous diverses couches de prétendues attentions. Ceux qu'elle côtoie ne sont pas des camarades ou des moyens pour elle de changer sa vision du monde, mais des futurs cadavres à ajouter à une liste déjà bien trop longue pour une jeune adolescente.

Il ne faut pourtant pas se méprendre, la brune n'est pas inhumaine ou dénuée de sentiments. Son être n'est pas que noirceur, la seule différence avec un être humain, c'est qu'elle n'a jamais eu l'occasion de pouvoir ressentir ce qu'elle désire, bien trop endoctrinée par ses géniteurs pour pouvoir le faire. Sa haine des autres n'est qu'un épais rideau pour cacher celle qu'elle ressent envers elle-même. Oui, son être la révolte assez pour qu'elle ne puisse accepter qu'elle mérite autre chose que de la brutalité et de la violence. L'amour des gens, elle ne le comprend pas, ne le reçoit pas, il ne passe pas. Convaincue que les sorciers sont des envoyés du diable, elle se persuade qu'ils n'ont pas de bon fond et qu'ils ne font que simuler leurs émotions.

Tout comme elle, finalement. Pourtant, à les voir vivre, une part d'elle même commence à se faire entendre, à faire résonner dans son cœur glacé des envies d'autre chose. Que peut-il advenir d'elle, si elle se met à rire avec ses ennemis ? Lilith est un être tout en nuances, coincée entre les griffes de ses parents et cette envie qui l'effleure d'être semblable aux autres. Et pour tout avouer, il est de plus en plus difficile pour elle de ne pas profiter de sa jeunesse et depuis quelques temps, une question se pose dans sa tête. Et si les personnes de sa famille sont finalement les véritablement monstres de ses contes ?

Liens

— Proximité avec Eliott Einsenmann ; Lilith et Eliott c'est une histoire de mots qu'on ne prononce pas, ils se sont rencontrés lors d'une balade nocturne et ont vu dans les yeux de l'autre le reflet de leur propre âme. Bien qu'ils n'ont pas la moindre idée de ce que cache l'autre, ils le savent, ils sont tous les deux des âmes brisées. Eliott voit à travers elle, une recrue idéale pour les Skjærsilden et elle voit à travers lui, un futur membre potentiel des hommes en gris. Il ne reste plus qu'à voir, qui saura être le plus persuasif.


— Amie avec Rowena Bulstrode ; Entre les deux jeunes femmes, il n'y a pas vraiment de sincérité. Non, elles ne parviennent pas à s'apprécier. Pourtant, dans les couloirs, elles affichent une grande amitié, se prétendant inséparables. Elles trouvent toutes les deux à travers l'autre une façon de parvenir à leurs objectifs. Lilith en se rapprochant des sangs purs, Rowena en affichant une alliée intéressante. Il n'y a qu'en privée que leur haine se décharge et que la brutalité prend le pas sur des câlins exagérés.


— Cherche à endoctriner Fergus Brown ; Fergus et Lilith c'est une haine mêlée à un certain attachement. La haine, elle la prétend, l'attachement est visible, incompréhensible. Il est agaçant lui, à être trop vivant, à trop exprimer ses sentiments. Il la pousse à bout et elle ressent. Alors c'est sa colère qu'elle lui offre, elle se dit qu'ainsi il va s'éloigner, mais lui se fait simplement plus présent. Bien que cette relation la dérange, le fait que le père de Fergus soit un chasseur de sorciers est intéressant. Suite à cette découverte, sa famille veut qu'elle le pousse à être comme eux. A leurs yeux, le gryffondor est une recrue intéressante et c'est à Lilith de tout faire pour qu'il rejoigne leur combat.


— Manipule Bakay Ndgwo ; Face à la découverte du passé douloureux de Bakay, Lilith n'a pas ressenti un quelconque sentiment de pitié, mais davantage une ouverture. S'approchant de lui, faisant de son mieux pour être son amie, elle n'a eu de cesse de lui souffler quelques mauvaises pensées. Qu'est-ce qu'on fait les sorciers pour le protéger, lorsqu'il n'était qu'un enfant, abandonné dans le désert ? Rien. Petit à petit, il ne peut pas s'empêcher de l'écouter, laissant alors le venin du serpent noircir l'innocence de son cœur d'adolescent.


— Membre des Hommes en gris ;

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