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Leopold Rosenberg

Leopold Rosenberg

Humaniste

Nom complet : Leopold William Rosenberg

Naissance : 28 décembre 1926

Statut de sang : né moldu

Nationalité : anglaise

Origines : /

Occupation : barman au Black Crow

Patronus : un paon

Boggart : lui-même, enchaîné

Amortentia : l'odeur du cuir neuf, de la lavande et des draps propres

Divers : membre des Humanistes

Faceclaim : Aron Piper

« He seemed intent on proving that he had a heart, by breaking it. »

Joué

Biographie

Au commencement, il y avait Leopold, une maisonnette blanche et bien ordonnée dans une banlieue londonnienne moldue et reculée, et puis ses deux parents, un peu trop occupés. Il y avait des pièces immaculées et toujours rangées, il y avait un silence toujours assourdissant pour le hanter, seulement troublé par le bruit du tic-tac de l'horloge du salon, et puis des pages qui se tournaient. Médecins, qu'ils étaient. Abrutis de logique et de raisonnements scientifiques, jamais troublés par le moindre soupçon de l'existence d'un monde magique. Au commencement, il y avait Leopold, gamin diagnostiqué hyperactif, toujours en mouvement, terriblement attristé par la morne atmosphère de ce foyer aseptisé. Alors quand vers l'age de dix ans, d'inexplicables évènements ont commencé à se produire, la faute aux pouvoirs du gosse qui se développaient, on a toujours réussi à trouver une explication foutrement logique. Mais il savait, Léopold, il savait au fond de lui qu'il y avait un truc qui clochait, que toutes les choses de ce monde ne pouvaient être expliquées par les raisonnements pragmatiques. Et ça le rendait dingue, vous savez, de voir ses parents balayer ses questions d'un revirement de main en lui disant « grandis, Leopold ».
Puis est arrivée la lettre de Poudlard. Foutu soulagement. Au début ils n'y ont pas cru, les géniteurs Rosenberg, évidemment ; ou plutôt ils ont cru à une saleté de canular, ils ont ri à la farce qui parlait d'une école de magie. Et il a fallu qu'Albus Dumbledore lui même vienne frapper à la porte de la petite maisonnette blanche et bien ordonnée, pour leur montrer. Leur montrer que si, le monde était aussi fait de magie. Sauf que même obligés d'y croire, les parents du garçon n'ont réagi qu'avec une forme infertile d'ignorance, à la nouvelle ; ils l'ont laissé partir à Poudlard, ont acheté ses fournitures comme ils se devaient de le faire, mais jamais ils n'ont paru être ne serait-ce qu'un peu fiers. Au début, il leur racontait, Leopold, il leur racontait avec enthousiasme les cours de potion, de métamorphose, il déployait devant leurs yeux gris tous les manuels de sortilèges pour leur montrer ce qu'il avait appris. Mais à force de se cogner à leur terrible indifférence, il a peu à peu arrêté. Et si la blessure causée par l'ignorance n'est pas tant visible, lorsque vous le rencontrez, il suffit de creuser un peu pour comprendre les dégâts – et les débats – qu'elle a initiée. Au fil des années, on a vu le rejeton Rosenberg devenir ce qu'on appelait une terrible tête brûlée, du genre à plonger la main dans un chaudron bouillant ou à goûter lui même une potion ratée, juste pour voir ce que ça faisait. Un avide des expériences, un drogué de l'adrénaline autoproclamé. Ce n'est pas vraiment qu'il soit du genre à faire le pitre en hurlant dans la Grande Salle, car sa manière de faire est bien plus subtile ; parce que ce n'est pas pour les autres, qu'il ressent le besoin urgent de se mettre en danger. C'est pour lui. C'est pour se prouver la dimension périlleuse du monde dans lequel il a mis les pieds, pour en tester systématiquement les limites, qu'importe les risques.
Peut-être a t-il aussi quelque chose à prouver. Allez savoir.
Socialement, Leopold est du genre à ne rester qu'avec ceux qui arriveront à accompagner ses rocambolesques besoins d'aventure. Suit qui peut – et sauve qui peut. De toute façon, sachez qu'il a paradoxalement un terrible besoin de stabilité en amitié, et qu'il préfère volontiers un ou deux amis au lien indéfectible, plutôt qu'à une ribambelle de relations bancales. Le reste du monde n'est qu'une quantité d'électrons libres gravitant autour de lui, qu'il n'aurait aucun scrupule à mettre en danger, si c'était pour nourrir ses propres intérêts.
Un égoïste par intermittence, Leopold.
Engagé dans une course mortelle, et sûrement un peu folle.

Liens

— Meilleur ami de Reese Jordan : Lorsque les deux garçons sont arrivés à Poudlard, ils ont tous deux été comme deux piles électriques lancées dans un tout nouveau terrain de jeu à explorer, deux boules d'énergie avides d'apprendre, de découvrir et d'explorer. De là est née leur solide amitié, bien vite scellée par une loyauté qu'ils partageaient. Et si Reese est le plus sociable des deux, toujours prêt à faire la connaissance de n'importe qui, Leopold préfère se contenter des amitiés qu'il a déjà tissé, sans réellement prendre la peine d'accorder une attention sincère à d'autres. Cependant, bien que le jeune Jordan ait toujours été partant jusqu'à présent à suivre son meilleur ami dans ses excursions les plus tordues, il semble que les choses commencent à aller trop loin pour lui, et qu'il s'inquiète même de le voir ainsi évoluer – ainsi que s'interroger sur l'endroit où ça le mènerait.


— Meilleur ami / colocataire de Adrian Davis et Tybalt Creevey : Adrian, Tybalt et Leopold ont peut-être mis dix minutes, avant de commencer à s'apprécier, dès le moment où ils se sont rencontrés. Têtes d'anges tout autant que têtes à claques, ils ont tous trois cette capacité étrange à se foutre de tout de façon brillante, tout en continuant à observer le monde avec lucidité, exactitude et acuité. C'est par l'intermédiaire du jeune Davis que Leopold a commencé à fréquenter les Gryffondor plus que les camarades de sa propre maison, si bien que vous ne trouviez plus un lion pour s'étonner de la présence du Poufsouffle au sein de leur salle commune. Après Poudlard, c'est d'une décision commune que les trois amis ont choisi d'occuper un appartement à Londres, dans le quartier sorcier. Et si la colocation semble parfaitement se passer, peut-être les choses pourraient-elles se corser si Tybalt et lui prenaient conscience qu'ils ont fait allégeance à des groupes opposés.


— Meilleur ami de Darcy Aberline : C'est Reese qui présente Darcy et Leopold au début de leur première année. Depuis ce jour-là, ces trois-là sont inséparables et font les quatre cents coups ensemble. Ils se sont eux-mêmes surnommés les "diables jaunes".


— Ami de Neil Poole, Blaise Goldenschwartz et Zachary Honeycutt.


— Elève de Okino Izumi au sein des Humanistes : il n'est pas rare qu'au sein des Humanistes, les bleus se voient assignés un mentor afin de les guider dans leurs premiers pas dans le groupe, ainsi que pour les former efficacement. Et c'est Okino qui fut chargée du cas de Leopold, tâche qu'elle considère avec un grand sérieux. Enseignante sévère et intransigeante, la médiocrité est pour elle impensable, si bien qu'elle compte bien élever son disciple à de hautes sphères de l'organisation. Du moins, si celui-ci se montre coopérant.


— Collègue de Alejandro Velasco et Beatrice Graves au Black Crow.

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