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Leonid Dolohov

Leonid Dolohov

Neutre

Nom complet : Leonid Evenguy Dolohov

Naissance : 18 mai 1909

Statut de sang : Sang-mêlé

Nationalité : Russe

Origines : Russes

Occupation : Homme de main au casino du paon

Patronus : Aucun

Boggart : Une baguette qui se brise

Amortentia : L'odeur des saxifrages cespineuses, du lilas et du tabac séché

Divers : Ancien élève de Durmstrang / incapable de faire de la magie

Faceclaim : Joel Kinnaman


« My tenderness remained, lonely, enormous, unnecessary. »

Joué

Biographie

Leonid est né dans le froid de Saint-Pétersbourg. Fruit d'une liaison hors mariage entre Ivan Dolohov et Yekaterina Petrova, sorcière d'ascendance moyenne, il avait été conclu au moment de la naissance de l'enfant que le premier subviendrait aux besoins de celui-ci et de sa mère – sans pour autant l'épouser, étant déjà fiancé à une autre. Le garçon ne grandit donc pas l'opulence du manoir traditionnel manoir Dolohov, mais dans une maison relativement confortable à Pizjma, un village sorcier non loin de la capitale. Entretenus par les grosses sommes d'argent envoyées par le patriarche Dolohov, mère et fils vécurent les premières années relativement isolés de la haute société sorcière, malgré les visites régulières du premier, très exigeant sur l'éducation de son fils. Cependant, les pouvoirs de Leonid tardent à se manifester, si bien qu'on en vient à craindre qu'il en soit dépourvu ; et ce n'est qu'à l'âge de huit ans et demie – soit quelques mois à peine avant l'âge de rentrer à Drumstrang – que ceux-ci apparaissent, bien que sous une forme très faible. Sa scolarité est désastreuse : il peine à user de magie, ne parvient qu'à lancer des sorts très faibles dans le meilleur des cas, pour une raison qui reste à ce jour inconnue malgré l'avis de plusieurs médicomages et spécialistes. On finit par en conclure que la magie qui l'habite est excessivement faible, et l'empêche ainsi de pratiquer celle-ci correctement. Cette incompétence provoque la frustration des professeurs de Durmstrang, dont il est déscolarisé après sa deuxième année, et surtout de son paternel, dont le comportement déjà froid et distant devient méprisant – avant de complètement se désintéresser du jeune gamin, dont il renie même la paternité en prétextant des mœurs légères de la part de Yekaterina.
Leonid vit son adolescence isolé, rejeté par la société sorcière russe dont il se sent tout à fait en marge. Profondément honteux de son incapacité à se servir d'une baguette, il se débarrasse définitivement de la sienne à l'âge de treize ans, et grandit comme un garçon discret et taiseux, craintif à l'idée de se faire remarquer. Sa mère tâche de s'occuper elle-même de son éducation, lui enseignant ce qu'elle sait des potions, de la botanique, ainsi que de l'histoire de la magie ; et Leonid apprend, il absorbe toutes les connaissances sorcière qu'il est capable d'emmagasiner, se révélant être un garçon plutôt érudit.

Le début de sa vie adulte est marqué par une forme de rébellion de sa part vis-à-vis du monde magique dont il se sent exclu – à raison ; il rejoint Léningrad, tombée dans la désuétude depuis la guerre civile et envahie par la pauvreté. Adoptant le nom de Petrov, celui de sa mère, il fréquente la mauvaise graine moldue, survit plus qu'il ne vit, s'habitue à la misère quotidienne d'une population laissée par l'abandon. Leonid n'est pas particulièrement heureux, mais il est certain de ne pas être plus malheureux qu'avant, et pour cause : là-bas, il se sent à sa place, apprend à être utile, à s'endurcir à la manière de ceux qui n'usent pas de magie. Peut-être même oublie t-il être un sorcier pendant quelques temps, mais qu'il apprend à être lui-même. Tant pis, si c'est sans baguette.
Ce n'est que plus tard qu'il se réconcilie peu à peu avec le monde magique, et parvient à trouver un équilibre fragile en naviguant entre les deux ; il se fait notamment embaucher comme homme de main d'un casino sorcier de Léningrad, réputé pour son public important et fortuné. Là-bas, Leonid fait profil bas : ses airs taciturnes et peu avenants suffisent la plupart de temps à éviter qu'on cherche la confrontation – ainsi que la réputation des lames qu'il porte toujours sur lui et manie avec habileté, trempées dans du venin de Runespoor.
C'est seulement à la période du siège de Léningrad en 1942, pendant lequel il voit la ville se meurtrir peu à peu, qu'il décide de quitter la Russie pour rejoindre l'Angleterre — où il a appris que la famille de son père avait émigré quelques années plus tôt. Il n'aura cependant jamais le courage de reprendre contact avec celui-ci ou même d'un de ses demis-frères, conservant sans doute une trop grande rancœur vis à vis du patriarche – ainsi que des bribes de honte. Fidèle à lui-même, c'est dans la plus grande discrétion qu'il se crée peu à peu une place dans la société anglaise, vivotant en marge des mondes moldus et sorciers en effectuant tous les boulots qu'il peut trouver – du casse-dos honnête au menu larcin coupe-tête. Leonid parle peu, ne compte pas les jours et essaie surtout de résister à la tentation d'être trop peu : le raté qu'on lui avait dit être.

Liens

— demi-frère de Hosea et Zander Dolohov : Leonid a toujours plus ou moins été au courant de l'existence de ses frères. Cependant, l'immensité du fossé social qui les séparait – ainsi que la forte possibilité qu'inversement, son paternel leur ait caché qu'ils avaient un ainé, surtout après l'avoir renié – l'a toujours empêché de faire la moindre tentative pour les contacter, ou se manifester auprès d'eux. La honte n'y est certainement pas étrangère, mais malgré ses réticences, Leonid s'est toujours trouvé curieux et mélancolique à l'idée de cette famille qui existe sans qu'il ne la connaisse ; et sans doute serait-il capable de saisir l'opportunité de s'en rapprocher avec discrétion, si on la lui donnait.

— employé de Isla Wagner : C'est en 1945 que Leonid tombe sur une annonce de la Gazette, relayant une offre d'emploi comme employé de sécurité au Casino du Paon. Conscient malgré tout que le titre en question n'est qu'une façon déguisée de désigner un homme de main prêt à obéir sans poser de questions, le soviétique se présente à la gérante sans lui cacher ses inaptitudes magiques, et s'y fait engager pour un salaire relativement bas.


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