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Harriet Smith

Harriet Smith

Sceptique

Nom complet : Harriet Margery Smith

Naissance : 18 décembre 1921

Statut de sang : Inconnu

Nationalité : Espagnole

Origines : Inconnues

Occupation : Inventrice d'excuses pour les moldus

Patronus : Un éruptif

Epouvantard : Elle-même

Amortentia : L'odeur de la framboise, du pin et de la pluie

Divers : Membre des sceptiques, ancienne membre de la résistance, a participé à un massacre de moldus à Malaga mais n'en a pas le moindre souvenir

Faceclaim : Jill Kortleve

« There are two kinds of guilt : the kind that drowns you and the kind that fires your soul. »

Jouée

Biographie

Toute histoire commence par une enfance et par quelques actions passées qui ont pour unique but de forger le caractère de l'adulte qui vous fait face. Mais comment faire quand tout ce qu'on a vécu n'est plus rien, excepté un brouillard constant ? La vie d'Harriet n'a pas débuté par les cris d'un nouveau-né, pourtant, ce fut bien à St Mangouste qu'elle ouvrit les yeux pour la première fois, tout juste âgée de dix-huit ans, ne parlant qu'espagnol et la mémoire à blanc. Harriet a commencé à exister lorsqu'un médicomage lui demanda son identité et qu'elle n'en a pas eu la moindre idée. Blessée, brûlée sur tout le corps au troisième degrés, détruite et incapable de bouger autre chose que ses lèvres, elle n'a pas voulu savoir ce qui avait bien pu se passer auparavant, persuadée que sa souffrance cache un passé trop lourd pour être rappelé. Pourtant, on l'a prévenue, les risques que ses souvenirs s'envolent à jamais étaient immenses, ils partiraient bien loin d'elle si elle ne cherchait pas à les rattraper. Mais elle n'a rien fait. Peu importe qui elle fut, désormais, elle serait Harriet Smith, la jeune femme sans identité, l'être perdu qui n'a plus rien excepté quelques gallions et des vêtements - ou plutôt des haillons.

Les débuts de sa nouvelle vie furent difficiles, elle dû réapprendre à user de sa baguette, trouver un nouveau sens à une vie bien avancée, savoir s'inventer un passé pour éviter les questions trop intrusives et en ça, Harriet fut idéale. Trouver des excuses devient très vite sa nouvelle passion, passant du jour au lendemain d'une médicomage à une auror invincible, au gré de ses envies. L'avantage lorsque le tableau est vide, c'est qu'on peut y dessiner toute sorte de choses et de péripéties, jusqu'au jour où il faut commencer à penser à vivre et à manger, et quoi de mieux pour la jeune femme ambivalente que d'user de ses dons de manipulation pour y remédier ? Mentir devient alors son métier ; elle aide les sorciers à justifier de leurs actions devant des moldus trop curieux. Comme Harriet aime à le prétendre, son accident est la meilleure chose qui ait pu lui arriver. Mais le mensonge cache une bien triste vérité, et l'accident est surement la pire. Car derrière ses sourires, ses jeux et ses faux-semblants, la brune subit la violence de son accident en continu et à chaque instant des éclats de son passé ressurgissent. De façon brutale, venant la frapper de plein fouet, elle revoit des instants dont elle n'a pas le moindre souvenir et à chaque fois ces derniers sont emplis d'une violence si grande qu'ils ont le pouvoir de lui couper le souffle.

Petit à petit, Harriet en vient à se demander ce qui a pu se passer, qui elle a été avant de renaître, ce qui a pu la mener en Angleterre mais également est-ce que le sang qu'elle voit couler à chacune de ses violentes réminiscences est causé par sa seule main ou par celle d'un étranger ? Toutefois, alors qu'elle commence à creuser dans son passé, elle se braque, se bloque, son esprit lui refuse l'accès à ses souvenirs. Pourtant, elle refuse de renoncer, peu importe ce qu'elle va découvrir, la jeune femme n'est pas prête à abandonner, et ce même si elle risque de le payer. La seule question qu'elle se pose, c'est de savoir si tout ceci en vaut véritablement le prix.

Liens

— Proche amie de Mona Kettleburn : Une amnésique et une malade au cœur bousillé se rencontrent dans le couloir d'un hôpital ; voilà qui sonne comme le début d'une mauvaise blague. Mais aussi celui d'une belle amitié. Les liens tissés dans la détresse sont ceux qui restent. Mona a été là pour Harriet - avec sa rudesse bienveillante, son affection brutale -, pour cette inconnue qui ne parvenait plus à se souvenir de son propre nom. Elle a été là et ça, Harriet ne l'oubliera jamais. Mona est devenue l'un des fondements de sa nouvelle existence, une canne sur laquelle elle s'appuie sans crainte. Et Harriet, une bouffée d'air frais pour Mona.


— Ancienne amante de Peter Gray ; Bien que leur histoire ne comporte aucun amour, les deux jeunes gens ont eu le plus grand mal à résister à l'attirance qui a su les frapper. Pourtant, cette ébauche de relation eut une fin des plus brutales et lors d'une soirée arrosée, les cris ont résonné, laissant leur violence éclater. Faire face à celle de Peter lui a remémoré de vieux souvenirs ensanglantés, sonnant le début de la fin pour l'amnésique.


— Connaissance d'Hesper Patil ; Harriet fit irruption dans la vie d'Hesper lorsqu'elle supplia son maître de stage de lui faire retrouver ses souvenirs. Face au refus de ce dernier, Hesper eu l'idée saugrenue de tenter de l'aider. Suite à des semaines d'entretiens, les crises d'Harriet deviennent de plus en plus violentes, ce qui pousse la Patil à vouloir arrêter leurs sessions. Pourtant, Harriet refuse d'abandonner. Ses souvenirs reviendront, pour le meilleur, mais surtout pour le pire.


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