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Gabriel Renard

Gabriel Renard

Merles rouges

Nom complet : Gabriel Magnus Renard

Naissance : 2 janvier 1919

Statut de sang : Sang-pur

Nationalité : Français

Origines : Autrichiennes

Occupation : Cambrioleur

Patronus : Un furet

Epouvantard : Lui enchaîné à un lit d'hôpital

Amortentia : L'odeur de la rose, des vieux parchemins et du whisky japonais

Divers : Membre des merles rouges

Faceclaim : George Blagden

« A person rises on a word and falls on a syllable. »

Joué

Biographie

Connaissez-vous l'histoire du vilain petit canard ? Car assurément, c'est à ce conte qu'on pourrait comparer la vie de Gabriel jusqu'à présent. Ainé de l'une des branches les plus puissantes de la famille Renard – dynastie fortunée descendant de grands noms de l'aristocratie française, c'est sa condition physique qui gâche les premières années de son existence ; maladivement maigre, blafard, chétif, nul médicomage n'est en mesure de déterminer de quelle maladie infantile le garçonnet est tristement atteint, ni la raison de ses joues creusées, de son regard voilé. Par précaution, ils lui prescrivent alors le repos le plus complet, obligeant le jeune héritier à passer le plus clair de son temps au fond d'un lit. C'est au cours de ces interminables journées que naquirent chez lui les prémices d'une passion qui le hanterait pour le reste de sa vie ; la poésie. Car que faire, lorsqu'on est alité toute la sainte journée ? On écrit. On se saoule de vers, on se gave de versets jusqu'à penser en rimes, et à défaut de compter ses propres pas sur les pavés, Gabriel se met à compter ceux des poèmes.
À ses onze ans, les médecins déclarent qu'il est apte à étudier à Beauxbâtons, et c'est donc particulièrement enthousiaste que le garçon rejoint sans grande surprise les bancs de l'école de magie. Malgré tout, l'apparence frêle et étrange qu'il avait gardée de ses années de maladie lui vaut très rapidement un flot de moqueries plus virulentes les unes que les autres, l'habituant rapidement à une morosité crasse vis-à-vis de ses camarades. Il faut, et c'est là bien cruel, que son état physique s'améliore peu à peu, qu'il grandisse et s'extirpe de sa condition chétive, pour que le regard des autres change sur lui, et que Gabriel ne devienne celui qu'on connaît aujourd'hui ; un héritier d'or et d'argent, confiant et charmant, habitué à manier les mots comme personne – et plus particulièrement auprès de ceux et celles qui avaient miraculeusement changé d'avis à son sujet. Face à eux, il feint alors que tout est oublié, les moqueries et le passé ; feignez-donc de le croire, car sous la façade charmante d'un oiseau au sourire courtois se cache en réalité une profonde rancoeur. La confiance en les autres lui est inconnue, pas plus que la bienveillance, ou la compassion ; peut-être les mimera t-il, car après tout, Gabriel est capable de faire croire n'importe quoi à n'importe qui, de convaincre les boiteux de courir à toutes jambes, les muets de hurler à s'en égosiller. Gabriel est menteur, poète toujours, à chacune de ses heures. Il vit pour le monde et ses mots, sans oublier ses propres maux ; et pour guérir de sa rancoeur, il se plait jouer celui qu'il n'est pas.

Comme toute vengeance, il décide de monter avec sa soeur Isabelle l'arnaque du siècle : aussitôt sortis de l'école, les frangins Renard prétendent vouloir se rapprocher du centre de la capitale, afin de profiter au mieux de la vie mondaine sorcière qui se déroule en son enceinte. Peu soucieux de ce caprice feint, les parents leur offrent un vaste appartement, qu'il partagent depuis à des desseins cependant bien différents ; c'est que la guerre a fait fructifier les trafics en tous genres, aussi bien au sein de la population moldue que sorcière. Les écarts de richesse se creusent considérablement entre les plus aisés et les plus modestes, alors que ces premiers pillent parfois sans vergogne les biens de ceux qui subissaient cette guerre. Par ennui, égo et ambition, ils décident de dérober à leur tour les plus précieux effets des sorciers les plus riches de la ville, s'introduisant dans leurs propriétés pourtant habilement protégées, au nez et à la barbe des sortilèges lancés. Peu à peu, on les connait sous le surnom des Merles Rouges – sobriquet donné par un journal local au lendemain du cambriolage de la demeure de Jérôme Lepage. Forts de leur image d'héritiers à l'éducation dorée, ils savent que personne n'en viendrait à les soupçonner en premier, et que seule leur propre volonté ou lassitude aurait le pouvoir de leur faire cesser leur activité. Depuis plusieurs mois, ils reçoivent même des propositions de la part de l'Aube Noire française, qui convoite leurs talents afin de servir leur organisation : une offre qu'ils ont jusqu'à présent décliné par esprit d'indépendance, mais que leur vanité ou leur orgueil pourraient finir par leur faire accepter.

Liens

— frère de Isabelle Renard ; unis comme les doigts de la main, les rejetons Renard n'avaient pourtant rien de particulièrement fusionnel en apparence. C'est un orgueil commun qui les unit, ainsi qu'une certaine aspiration à s'élever là où la société le leur interdit ; il est très rare de les voir se déchirer sur un sujet de discorde, Gabriel s'effaçant d'ailleurs la plupart du temps lorsque désaccord il y a – plus par lassitude du conflit que discrétion naturelle.


— partenaire de Guilhem Verrier ; issus de deux familles sorcières éminentes de la société française, les rejetons Renard et Verrier ont été amenés à se côtoyer régulièrement lors de leur enfance et de leur adolescence – de près ou de loin, selon les époques. Peu impressionnée par les frasques de Guilhem relayées par la presse à scandale, ou même par son statut de Quidditch, c'est lorsque celui-ci se trouva déchu de son rôle de sportif qu'Isabelle commença à s'intéresser réellement à lui, voyant dans la place qu'il s'était forgée dans la société – et la rancœur qu'il semblait nourrir à l'égard de cette dernière – une opportunité de taille à exploiter. Gabriel et elle lui proposèrent alors de se joindre à leur groupe de malfrats aux gants de velours, offre qu'il accepta un peu plus tard. Depuis plusieurs mois maintenant, la collaboration se passe parfaitement, leur permettant même d'agir dans d'autres villes que la capitale.


— petit-ami secret de Adélaïde Verrier ; depuis peu, Gabriel entretient une relation secrète avec Adélaïde, à l'abri des fards et regards de la société — l'héritière étant déjà promise à un autre, par la volonté de ses parents. L'un et l'autre ignorent cependant tout de leurs activités illicites respectives, collectionnant mensonges et dissimulations à tour de bras.

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