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Drina Wollmann

Drina Wollmann

Neutre

Nom complet : Drina Joan Wollmann

Naissance : 3 mai 1922

Statut de sang : sang-mêlé

Nationalité : britannique

Origines : allemandes

Occupation : secrétaire au département de la coopération magique internationale

Patronus : une loutre

Boggart : le cadavre de son petit frère

Amortentia : l'odeur du thym, du bois mouillé et du whisky pur feu

Divers : ancienne gryffondor

Faceclaim : Sophie Cookson

« I did not like to be touched, but it was a strange dislike. I did not like to be touched because I craved it too much. »

Jouée

Biographie

La famille Wollmann a toujours été des plus discrètes, dans le paysage anglais. Le patriarche, Ludwig, issu d'une branche fortunée de sangs-purs allemands, avait émigré en Angleterre après ses études pour occuper un poste au Ministère. C'est sur le Chemin de Traverse qu'il rencontra Ann, la mère de Drina dont il tomba éperdument amoureux. Un conte de fées comme on en voyait peu lors des temps troublés de la première Grande Guerre, et qui se poursuivit pourtant à l'élaboration de leur foyer, ainsi qu'avec la naissance de leurs deux enfants, Drina et Max, quelques années plus tard. Malgré la maladie chronique avec laquelle le benjamin était né, les Wollmann jouissaient d'un confort financier qui permit à Drina de grandir paisiblement. À Poudlard, elle se distingua comme une élève appliquée et appréciée de beaucoup – malgré l'incompréhension de tous à voir une jeune femme aussi réservée répartie chez Gryffondor. Passionnée par la métamorphose, elle brilla tout particulièrement dans cette matière compliquée, encouragée par le professeur Dumbledore avec lequel elle noua une forte relation de mentor à élève. C'est également lors de cette époque sans nuages qu'elle se mit à fréquenter Edgar, étudiant de la maison Serdaigle duquel elle tomba profondément amoureuse. Tout semblait alors sourire à Drina, Drina l'utopiste, Drina la généreuse. Mais la guerre éclata, et tout autour d'elle, Drina vit apparaître des clans sans sens, des étiquettes sans essence. On commença à parler de Puristes, de Résistance ; on commença à pointer du doigt les nés-moldus, même parfois les sang-mêlés dont elle faisait partie. Et certains de ces amis issus de lignées peu respectables commencèrent à prendre peur, vous savez. Alors Drina, Drina la généreuse, elle a voulu les aider – et c'est comme ça que tout a commencé. Ça a commencé par la falsification de papiers d'identités pour Chiara, l'une de ses plus proches amies née de parents moldus qui souhaitait retourner en Italie sans peur d'être interceptée par quelques partisans de Grindelwald. Et figurez-vous que grâce à la précision de la jeune Wollmann, la supercherie était si bien menée que les garde-frontière sorciers n'y virent que du feu.

De fil en aiguille, Drina a fait de la fabrication de faux sa spécialité, et il faut bien croire qu'elle avait de l'or dans les mains, parce que les documents magiques qu'elle produisait étaient toujours identiques aux officiels, et résistaient à tous les contrôles, tous les contre-sortilèges qu'on pouvait leur appliquer. Ça a duré toute la guerre, jusqu'à la mort d'Edgar, tué lors d'un banal conflit entre Puristes et Résistants. Dévastée par le chagrin et la colère, la disparition de son fiancé marqua la fin de ses activités de faussaire. Elle se trouva un poste de secrétaire au Département de la Coopération Internationale, et résolut de mener une vie rangée, d'amorcer un nouveau départ alors que la guerre prenait fin. Il n'est cependant pas rare que la jeune femme se laisse aller à une profonde mélancolie, accablée par la solitude et le vide laissé par la mort d'Edgar, ainsi que par cette sourde colère qui subsiste en elle à l'encontre de la guerre, de cette société qui l'avait tué.
Alors parfois, Drina rêve encore, même décimée. Elle rêve qu'un jour, le monde puisse être détruit et renaisse de ses cendres selon les contours que ses utopies auraient dessiné.

Liens

— Sœur de Max Wollmann ; Drina et Max ont toujours été relativement proches, malgré l'écart des années qui subsistait entre eux. Souvent trop protectrice et inquiète à l'égard de son frère et de sa maladie, l'ainée a pu avoir tendance à trop préserver son cadet, quitte à refuser de le voir grandir – ce qui a d'ailleurs été la cause de quelques discordes entre eux. Et si Drina avait réussi ces dernières années à lâcher du leste à propos de Max, les tracas sont réapparus à la fin de la guerre, lorsque sa famille s'est retrouvée ruinée par la défaite de l'Allemagne lors de cette dernière, et bientôt en incapacité de payer les traitements onéreux administrés à Sainte-Mangouste. Elle cherche avec acharnement depuis une manière de subvenir financièrement à la médication de son frère – quitte peut-être à reprendre les activités qu'elle avait pu laisser de côté.


— Cible de Alejandro Velasco ; C'est au Black Crow que Drina a rencontré Alejandro pour la première fois, alors qu'elle se laissait aller seule aux mélancolies de l'alcool pour oublier ses tracas. La position de barman étant souvent propices aux confessions, il ne fallut pas longtemps à la jeune femme pour lui faire quelques aveux à propos de ses précédentes activités de faussaire, ainsi que ses rêves, ses aspirations. Si on demandait à Drina d'être tout à fait sincère, elle pourrait admettre avoir été charmée lors de cette soirée par le charisme hispanique du sorcier, ainsi que par sa faculté toute particulière à la comprendre, à l'écouter. Mais c'est qu'elle ignore les desseins réels d'Alejandro, lequel n'aspire qu'à la convaincre de rejoindre les rangs des Humanistes dont il fait partie, afin d'user de ses dons de faussaire.


— Amie de Vesper Odgen, Margaret et Anthea Weasley : réparties la même année à Gryffondor, les jeunes femmes ont rapidement formé un petit groupe soudé. Elles ont passé leur scolarité à se chamailler, à discuter tard le soir au coin du feu et à toujours tout se dire. Maintenant que Poudlard est terminé et que chacune a sa propre vie, leur amitié persiste parfois avec difficulté. Elles ont pris des chemins différents, se voient moins qu'avant - pourtant, elles s'aiment toujours autant.

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