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Dolores Vega

Dolores Vega

Aube Noire

Nom complet : Dolores Ursula Vega

Naissance : 15 août 1915

Statut de sang : sang-mêlé

Nationalité : colombienne

Origines :

Occupation : membre de l'Aube Noire

Patronus : un dauphin

Boggart : l'orage

Amortentia : l'orchidée, l'herbe après la pluie et le flan à la confiture de lait

Divers : ancienne membre en fuite de la Soberbia Roja / demie vélane

Faceclaim : Diane Guerrero

« The exhilarating ripple of her voice was a wild tonic in the rain. »

Non jouée

Biographie

Dolores, c'est de grands yeux noirs qui transpercent, une bouche en cœur un peu traitre, un rire cristallin. C'est cette façon qu'elle a de vous sourire avant de vous tourner le dos, de toujours, toujours, appuyer ses fins de phrases comme si ses mots étaient évidents. Certains diront qu'elle est charmante, d'autres que ce n'est là qu'une extension du sang de vélane qui court dans ses veines. Si vous prenez la peine de lui demander, elle se contentera de vous rire au nez – ou selon son humeur, de vous pointer un couteau sous la gorge.

Née en Colombie, Dolores est la dernière enfant d'une famille trop nombreuse. Elle ne compte plus le nombre de fois où ses propres parents l'ont oubliée, peut-être parce qu'elle-même a fini par taire cette partie si brève de sa vie. C'est que la Colombie a beau être sa terre natale, Dolores n'y est restée que douze ans : le temps pour son père de crouler sous des dettes exorbitantes. Ces redevances, c'est ni plus ni moins qu'à la plus grande organisation criminelle du continent qu'il les devait. La Soberbia Roja, terreur rouge dont la présence est comme une ombre au-dessus des villes, comme un murmure qui gronde dans les campagnes – autrefois fruit de l'idéalisation d'opprimés, aujourd'hui plus que jamais bien porteuse de son nom. Le père de Dolores n'avait alors aucune chance et, incapable de payer, il a accepté d'échanger l'une de ses filles pour régler l'affaire.

Du jour au lendemain, Dolores se retrouve ainsi arrachée à sa famille, à sa maison. Elle est élevée au cœur même de la Région du Darién par Abraham Romero, l'un des bras droit de l'organisation, et n'est évidemment jamais envoyée à l'école. C'est son ravisseur qui lui apprend tout ce qu'il sait, des sortilèges aux techniques de combat. En grandissant, Dolores développe alors un attachement très ambivalent pour cet homme froid et cruel qu'elle considère malgré elle comme un père, car il va sans dire qu'il l'a été bien plus que son propre géniteur. Au moins n'a-t-il jamais voulu l'échanger comme une vulgaire marchandise. Il se contente de l'entrainer et puis de se servir d'elle, en particulier de ses talents d'enjôlement qu'elle tient de son ascendance. Très tôt, Dolores est donc utilisée afin de soutirer des informations pour l'organisation. Tout ce dont elle a besoin, c'est de deux-trois battements de cils, d'adopter cet air mi-candide mi-séducteur et les mots glissent droit dans sa poche. La jeune fille s'en accommode pendant un temps ; parce que c'est tout ce qu'elle connait, que la Soberbia est tout ce qu'elle a, tout ce qu'elle est. Et si elle oublie les barreaux que l'on a mis autour d'elle, Dolores vit la belle vie lorsqu'elle quitte la région du Darien pour ses missions. Ça lui suffit.

Jusqu'au jour où ça ne lui suffit plus. A vingt-cinq ans, Dolores rêve enfin d'autre chose. Elle décide alors de prendre la tangente et, sans rien dire, quitte l'Amérique pour goûter à la liberté, ou plutôt à l'amertume d'années d'errance à travers le monde, sans cesse recherchée par l'organisation qui l'a élevée. La Soberbia Roja ne l'aurait jamais laissée partir en vie : mais Romero ne l'aurait jamais tuée non plus. Elle sait qu'il est la principale raison pour laquelle elle ne s'est pas vue offrir la bague d'allégeance qui ôte la vie des déserteurs. Peut-être avait-il toujours su qu'elle finirait par voler de ses propres ailes.

Pendant des années, Dolores traverse des pays auxquels elle s'attache avant de devoir les laisser derrière elle. Jusqu'au jour où elle foule pour la première fois l'Angleterre et qu'elle rencontre l'Aube Noire. Fatiguée de fuir, elle voit en cette organisation, pourtant pas si différente de celle laissée derrière elle, une échappatoire, la réponse à ses problèmes. L'Aube anglaise lui offre ainsi une nouvelle identité et assure sa protection, en échange de ce qu'elle a toujours su faire de mieux : arracher les secrets des hommes et des femmes assez faibles pour tomber entre ses filets. Une activité qui lui avait peut-être un peu manqué, au fond – mais ne comptez pas sur elle pour l'avouer.

Liens

— A voulu soutirer des informations à Perseus Goyle ; la mission était simple, faire parler Perseus afin d'obtenir les secrets du Magenmagot. Pour Dolores, c'était déjà dans la poche avant même d'avoir commencé. Mais c'était sans compter la volonté de fer du sorcier, la noirceur au fond de ses yeux et sa rigueur professionnelle - impossible de lui soutirer quoi que ce soit. Alors elle a voulu jouer davantage, a fait ses recherches et est revenue en évoquant le Desparatium et l'effet qu'une simple fiole pourrait avoir sur sa carrière, sur sa vie bien rangée. Sans le vouloir, Dolores s'est retrouvée prise au piège : car Perseus n'est pas de ceux qui subissent les menaces. Et il serait prêt à tout pour faire disparaitre jusqu'à la moindre trace qui le relierait au Desparatium.


— Ancienne connaissance de Cesar Avilès ; lorsque Dolores arrive au Darien, Cesar est emprisonné à Cuba. Ce n'est qu'à sa sortie, en 1931, que les deux se rencontrent finalement : d'abord de simples connaissances, ils finissent par se rapprocher quelques années plus tard au cours d'une mission à Rio de Janeiro. Malgré les liens qu'ils tissent, Dolores n'a aucun scrupule à déserter sans rien lui dire et aucun des deux n'a jamais plus revu l'autre. Jusqu'à très récemment, lorsque la jeune femme a eu vent de sa présence en Angleterre pour le compte de la Soberbia Roja. Terrifiée à l'idée de perdre sa couverture et la vie qu'elle a commencé à créer, elle s'est mise en tête de se débarrasser de lui.


— Amie de Darya Weiss ; lorsque Dolores est entrée dans l'Aube Noire, Darya est la première personne à lui avoir véritablement adressé la parole. Elle s'est proposée, ou plutôt imposée, pour lui faire découvrir l'Angleterre et ses coutumes, pour lui révéler certaines ficelles de l'Aube. De fil en aiguille, les deux jeunes femmes ont tissé une véritable amitié et se retrouvent souvent en dehors du QG et des missions.


— Recherchée par Reina Barreo ; Reina et Dolores ne se sont qu'à peine croisées avant la fuite de la dernière. La plus jeune la connait de vue mais surtout de nom, car il est encore souvent sur les lèvres d'Abraham Romero lorsqu'il pense qu'on ne l'écoute pas ou dès qu'il a trop bu. C'est d'ailleurs lui qui a demandé à Reina de tenter de la retrouver, au moins de la localiser - sans le dire au reste de l'organisation qui traite mal ses fugitifs.

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