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Deborah McCormick

Deborah McCormick

Sceptique

Nom complet : Deborah Nancy McCormick

Naissance : 18 avril 1929

Statut de sang : sang-mêlé

Nationalité : irlandaise

Occupation : journaliste à la gazette du sorcier

Patronus : un renard

Boggart : les papillons

Amortentia : le pain chaud, le rhododendron et l'écume de mer

Divers : membre des Sceptiques, ancienne poufsouffle et co-leadeuse des médiateurs (1946-1948)

Faceclaim : Laura Gwyneth Butler

« Raise a glass to freedom, something they can never take away »

Non jouée

Biographie

Deborah, c'est le résultat de la rencontre entre deux électrons libres, l'addition détonante de charges électriques déjà bien décuplées. C'est le fruit d'une union bruyante et engagée, l'unique fille d'un moldu et d'une sorcière, extrêmement attachés à leurs racines et très impliqués dans la vie politique de leur pays. Irlandaise pure souche, Deborah a été élevée dans un petit village où le gaélique est toujours la première langue, à quelques kilomètres seulement de la ville de Galway qu'elle connait comme le fond de sa poche. En effet, c'est là-bas que ses parents passent la majorité de leur temps. Ils y multiplient les allers-retours, entre les rassemblements des branches sorcières et moldues de l'IRA, l'Armée Républicaine Irlandaise, dont ses deux géniteurs sont membres très actifs depuis des années – à l'instar du reste du clan McCormick. On recense d'ailleurs parmi celui-ci quelques prisonniers, derrière les barreaux pour complots et attentats, notamment pour le projet d'attaque contre le palais de Buckingham en 1940, appuyé par des agents allemands. Cet évènement provoque la fuite des McCormick pendant quelques mois, le temps de s'éloigner des autorités, et empêche alors la jeune fille d'entrer à Poudlard l'année de ses onze ans.

C'est dans ce milieu militant que la jeune Deborah se construit, transportée de réunion en réunion depuis toujours. A la manière d'une ombre, elle a suivi ses parents et a passé des heures au fond de salles obscures, à peine dissimulée, pour écouter les débats plus ou moins pacifistes de l'organisation et toutes ses manigances radicales. Elle a ainsi développé un sens du patriotisme particulièrement aiguisé, sang irlandais oblige, et plus encore : elle s'est découvert un goût pour la justice et les révoltes.

Lorsqu'elle fait finalement son entrée à l'école, à l'âge de douze ans, la jeune fille est répartie à Poufsouffle à peine le Choixpeau posé sur son crâne. Elle évolue dans la maison d'Helga comme un poisson dans l'eau, parfaitement à sa place au-milieu de ses camarades dont elle gagne vite la sympathie, malgré son sale caractère et cette vivacité avec laquelle il est parfois difficile de composer. C'est qu'elle ne s'arrête jamais, Deborah. Toujours à droite ou à gauche, touche à tout ; elle s'engage dans l'équipe de Quidditch, dans un, deux, trois clubs extrascolaires, notamment la pléaide de beedle et les racines de gaia. Elle tue l'ennui à sa manière, parce qu'elle ne le supporte pas. Et contre toute attente, elle parvient à ne pas trop s'éparpiller dans la multitude de tourbillons qu'elle laisse sur son passage. Elle trouve d'ailleurs le moyen de rejoindre également le groupe secret des Médiateurs, lorsque l'ascension de Grindelwald et les menaces de ses adeptes impactent directement l'école. Il ne lui faut pas longtemps pour s'imposer au sein du groupe comme une figure importante, toujours prête à rentrer dans de longs débats houleux pour défendre bec et ongles ses positions. Elle sera d'ailleurs élue comme co-leadeuse du groupe dès la rentére 1946-1947 et le restera jusqu'à la fin de sa dernière année. Son diplome en poche, elle fait le choix d'un double cursus en Cours Préparatoire Magique - justice et politiques du monde magique et lettres sorcières -, énième preuve de son incapacité à faire une seule chose à la fois. Ces spécialités lui permettent d'intégrer dès septembre 1949 la célèbre Gazette britannique en tant que journaliste junior, spécialisée dans le domaine juridique et les mouvements sociaux.
Ce tempérament de feu fait également très vite d'elle une énième recrue des Sceptiques : elle se laisse convaincre sans aucun mal par les idéaux de Freyr et met ainsi à profit son expérience personnelle, façonnée par l'engagement extrême de ses parents. Ce dernier est profondément ancré en elle, dans sa manière de défendre les luttes et de ne jamais rien lâcher - de foncer coûte que coûte.
Deborah est une enfant du changement, passionnée et résolument engagée.

Liens

— Ancienne co-leadeuse des Médiateurs avec Agatha Andrews : Agatha a dirigé le groupe des médiateurs deux années de suite : la première aux côtés d'Astrid Zabini puis, lorsque cette dernière a quitté Poudlard, aux cotés de Deborah. En effet, depuis leur adhésion commune aux médiateurs, Agatha et Deborah se sont toujours bien entendues. Ce n'est donc pas surprenant qu'Agatha ait recommandé la seconde jeune fille pour diriger le groupe à ses côtés, persuadée que leurs deux tempéraments de feu ne pouvaient qu'être bénéfiques et prometteurs de nouvelles actions fortes. Influencé par les connaissances Sceptiques de l'une et par le sang chaud irlandais de l'autre, attention aux étincelles.


— Meilleure amie d'Onoria Bonham ; C'est dans le groupuscule des médiateurs que les deux femmes font connaissances. Non pas en tombant d'accord, mais en se hurlant, littéralement, dessus pour faire entendre leur point de vue. Ce débat enflammé leur vaut d'être mise à la porte de la réunion jusqu'à ce qu'elles se soient calmées. A défaut de trouver une finalité, leur échange les pousse à s'attacher l'une à l'autre. C'est d'ailleurs Deborah qui recueille Onoria chez elle, suite au décès de ses parents. Malgré leur grande amitié, il n'est pas rare de les voir se crêper le chignon pour quelques détails futiles, n'entachant jamais leur lien.


— Mésentente avec Elias Warrington ; entre Elias et Deborah, c'est une histoire qui a débuté en cinquième année, lors d'une réunion de la Pléiade de Beedle. Les opinions très tranchées de l'un et la fierté de l'autre ont vite transformé l'analyse d'un simple recueil de poésie en débat infernal, véritable joute verbale sans fin qui n'était alors que la première d'une longue série.


━ Atlas Fudge ; Deborah, c'est un être qui n'a rien d'humain aux yeux d'Atlas. C'est celle qui passe devant lui et l'achève des effluves de son parfum, ce sont ces taches de rousseur dans lesquels il rêve de se perdre, de se noyer pour ôter de ses lèvres le sourire qui s'y perd quand elle l'effleure. C'est celle qui menace de le faire tomber de son balai, quand il a la chance de l'affronter, de la croiser. Perdu dans ses sentiments d'adolescent, Atlas n'a jamais osé lui adresser la parole, préférant bafouiller ou la rabaisser lors qu'il tente de la complimenter.


— Journaliste à la Gazette, collègue de Freya Meadowes, Delia Kergoat, Rhea Quickley.

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