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Cillian Smethwyck

Cillian Smethwyck

Neutre

Nom complet : Cillian Seneca Smethwyck

Naissance : 5 avril 1929

Statut de sang : Sang-mêlé

Nationalité : Anglaise

Origines : Irlandaises

Occupation : Libraire à Sapientia Book

Patronus : Un cheval andalou

Boggart : Un serpent (celui qui a mordu sa soeur)

Amortentia : L’odeur de l’eau de cologne de luxe, des fraises et du feu de bois

Divers : Ancien Serdaigle

Faceclaim : Matthew Bell

« I just burn all night ; it’s a lonely life.»

Non joué

Biographie

Les premières années de la vie de Cillian sont d'une quiétude absolue. Des parents médicomages qui, bien que souvent absents, lui portent un amour sans borne, une grande sœur qu'il adore et un manoir avec suffisamment de pièces pour pouvoir jouer aux meilleurs cache-cache. Rien ne prédestinait les gamins Smethwyck à autre chose que leur avenir glorieux, eux, les descendants du célèbre guérisseur Hippocrate Smethwyck. Mais c'est à l'âge de cinq ans que Cillian voit sa vie déraper en même temps que celle de sa sœur, Ríona, lorsque celle-ci est mordue par un étrange animal dans leur jardin. C'est Cillian qui a donné l'alerte en voyant sa sœur convulser à terre, l'écume aux lèvres. Une vision traumatisante dont il ne parvient à se défaire, mais une autre aussi ; celle de l'animal. Cillian est le seul à l'avoir vu, avec ses yeux jaunes et son corps de serpent – une créature magique que personne n'a jamais réussi à identifier, malgré ses tentatives désespérées de le décrire. Plus les années passent, et plus cette créature le hante, mais ses souvenirs sont de moins en moins fiables. Si Ríona finit par se remettre de son accident, la vie au sein de leur foyer n'a plus rien à voir avec ce qu'elle était autrefois. Les parents Smethwyck se renferment, deviennent les pantins de la peur : terrifiés à l'idée qu'on tente à nouveau de leur ôter leur progéniture. Conscients, à présent, que leur patronyme ne les protège pas du pire. A leur grand dam, ils ne parviennent à empêcher Ríona de ne pas retourner à Poudlard, et c'est sur le petit dernier que l'attention se porte. Cillian, qui n'a pas le fort caractère de sa sœur. Cillian, si calme, Cillian toujours perdu dans ses songes. Il est surprotégé, couvé à outrance, étouffé. On ne l'autorise que très rarement à sortir, ou alors toujours accompagné d'une nanny. Toujours entouré d'adultes, c'est pourtant dans une étrange solitude qu'il grandit.

Il n'aurait sans doute jamais réussi à convaincre ses parents de le laisser à Poudlard sans l'aide du directeur Dippet, qui parvient à trouver un compromis : Cillian ira à l'école la journée, et rentrera chez lui le soir. Une situation qui lui a toujours pesé, mais face à ses parents, il n'a jamais su trouver les mots.
De par ce statut un peu à part, un peu hors norme, Cillian n'a jamais vraiment su trouver ses marques à Poudlard. C'est que son caractère n'est pas très avenant. Taiseux, hautain et arrogant, il ne se mêle pas à tout le monde et choisit soigneusement les personnes à qui il adresse la parole. On lui a toujours appris à trier sur le volet. A viser la perfection. Alors il se contente de la compagnie de la Pléiade de Beedle, l'élite de Poudlard, bien qu'il n'en considère aucun comme un véritable ami. Tout n'est que question de faux-semblants, c'est ce que son père lui a appris. On ne peut compter sur personne d'autre que soi-même. Soi-même et sa propre famille, mon fils. Son père qui le destine à devenir médicomage comme tous ses ancêtres, alors que Cillian se fiche éperdument de la médecine. Il préfère la compagnie des livres.

Tous les soirs, Cillian rentre chez lui pour retrouver la solitude d'un manoir désert. Et il y a de ces nuits où la littérature n'est plus suffisante pour lui tenir compagnie. Une nuit, Cillian s'est perdu, Cillian s'est abandonné aux vices ; il est sorti, hagard, pour trouver le chemin d'un pub de l'Allée des Embrumes, le Black Crow, et il a bu jusqu'à ce que son estomac le brûle, et il a joué aux cartes jusqu'à ce que ses poches soient vides. Puis il a recommencé, et encore, encore une fois, jusqu'à ce que cela devienne une habitude. Accro au Flishwick, poker sorcier, Cillian commence à accumuler les dettes et à s'acoquiner avec les malfrats du coin.

Une déchéance qui a pourtant le goût de la liberté.

Liens

— Frère de Ríona Smethwyck : Ríona et Cillian ont toujours été proches, malgré leurs différences, malgré leur grand écart d'âge. Cillian admire énormément sa soeur, et bien que les années passent et que les secrets les éloignent, elle est la seule personne en qui il a vraiment confiance.


— Demi-frère de Ondine Bloom : C'est par le biais d'une vieille photo de famille oubliée dans la salle commune des Serdaigle qu'Ondine a retrouvé la trace de son géniteur. Cet homme sur la photo, qui tient son camarade Cillian par les épaules, elle n'aurait jamais pu oublier son visage ; c'est le même que celui qu'elle a aperçu un jour dans la Pensine de sa mère. Elle comprend bien vite que Cillian est le fils de cet homme ; et par conséquent son demi-frère. Depuis ce jour, Ondine l'observe sans relâche, frisant l'obsession. La haine qu'elle ressent envers ce père qui l'a abandonné est vivace et puissante, et ne fait qu'empirer depuis qu'elle a trouvé un réceptacle sur qui la transférer : Cillian lui-même, qui ignore encore la véritable identité de Ondine.


— Astrid Zabini : Cillian et Astrid, ce sont deux opposés. Le calme face à une énergie solaire, une rencontre de l'été et de l'hiver. Tous les deux se sont rapprochés dans des circonstances étranges : elle l'a coincé en pleine partie de cartes, au Black Crow, et s'est invitée dans la sphère de ses secrets. Depuis, le destin semble les forcer à se retrouver. Si d'abord, leurs rapports tumultueux se résument à quelques joutes verbales et mésaventures cocasses, l'un comme l'autre finissent par se reconnaître des qualités. Une douce attirance, réciproque mais demeurant muette, est alors née. Cillian apaise la colère d'Astrid, et l'énergie de celle-ci le fait se sentir bien plus vivant. Mais s'il y a bien un point qu'ils partagent, c'est leur increvable fierté : et avouer leurs sentiments, c'est encore un affront qu'ils ne sont pas en mesure de commettre.

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