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Cesar Avilès

Cesar Avilès

Soberbia Roja / Aube Noire

Nom complet : Cesar Ismael Avilès

Naissance : 27 mars 1907

Statut de sang : sang-pur

Nationalité : panaméenne

Origines : colombiennes, guatémaltèques, vénézuéliennes

Occupation : vendeur chez Exotica & Oddities

Patronus : un faucon

Boggart : le néant

Amortentia : la jungle après la pluie, le rhum et l'orchidée

Divers : membre de la soberbia roja, envoyé en Angleterre dans le cadre d'accords avec l'Aube noire

Faceclaim : Oscar Isaac

« You rely a bit too heavily on alcohol and irony. »

Joué

Biographie

Né en plein cœur de la région du Darién, zone de non-droit au Panama, Cesar a vécu une enfance peu commune. Il faut dire que la région est loin d'être le lieu idéal pour grandir, terre d'accueil des malfrats en fuite et quartier général de l'organisation criminelle la plus célèbre d'Amérique latine : la Soberbia roja.
Renata Avilès en est membre depuis quelques années déjà lorsqu'elle tombe enceinte de son amant, également associé à l'organisation pour laquelle il gère tout un trafic d'amulettes magiques au Guatemala. Si le couple accueille la nouvelle avec joie, celle-ci sera de courte durée : en effet, à la suite d'une mauvaise transaction, Joaquin se fait tuer par les autorités et Renata se retrouve obligée de fuir, regagnant ainsi la région du Darién où elle sait qu'elle trouvera refuge facilement de par son allégeance. Recherchée activement par le Siège-Magique guatémaltèque, elle se terre au Darién pendant de longues années pour tenter de se faire oublier, et élève seule son fils unique. Elle lui apprend la magie, sans baguette, et les bases de la survie en terre hostile. Vif d'esprit et débrouillard, Cesar n'a aucun mal à se faire à ce milieu. Malgré les dangers et les esprits peu recommandables qui le peuple, il apprend même à l'aimer ; il y fait son chez-lui, un peu instable, certes, et sur lequel il faut parfois marcher comme sur des œufs, mais il s'y habitue et en apprend tous les codes.
Ainsi, Cesar n'a jamais foulé le sol d'une véritable école de magie. Il a tout assimilé grâce à sa mère et aux multiples rencontres faites au Darién, il lui faudra d'ailleurs attendre dix-sept ans avant d'obtenir sa première baguette – qu'il considère comme accessoire et dont il ne se sert que très peu. Il achète cette dernière la première fois qu'il quitte la région, lorsqu'il est envoyé récupérer des objets magiques pour le compte de la Soberbia roja. Car c'était inévitable ; l'enfant de Renata, plus grande faussaire de l'organisation, ne pouvait que la rejoindre à son tour.
Jeune et fougueux, et surtout sans aucune autre perspective qui s'offre à lui, Cesar s'enrôle alors officiellement. Il multiplie les allers-retours entre le Darién et les quatre coins du continent, jusqu'à cette fameuse fois à Cuba, où il est arrêté par les autorités. A seulement dix-neuf ans, Cesar est envoyé en prison où il passe cinq ans derrière les barreaux.

A sa sortie, ses pas le ramènent inévitablement à la seule maison qu'il connaisse. Probablement par la force de l'habitude et par ce lien indéfectible qui le relie à sa mère, à sa terre et aux membres de la Soberbia roja, qui sont pour lui comme une extension de sa famille. Cesar s'y plait, et même ses années coincés en prison n'y changent rien – au contraire. Alors il ne s'assagit pas, ne se laisse pas non plus submerger par cette impression pesante d'avoir raté de longs mois de sa jeunesse. Pour se rattraper, Cesar vit à cent à l'heure. Presque inconscient, dans sa manière nonchalante de s'enfoncer dans les affaires du groupuscule, dans sa façon de tout laisser glisser, comme si rien n'avait vraiment d'importance. Il embrasse l'existence de bandit, avec le sourire. Il se complait dans cette vie incertaine, dans le goût du risque et le frisson permanent qui le suit, à la trace, à chaque voyage, chaque transaction effectuée.
Mais l'illusion ne dure qu'un temps.
La réalité le rattrape quelques années plus tard, lorsque Renata est tuée sous ses yeux, en plein milieu d'une mission. Le décès de sa mère va profondément changer Cesar et sa manière de voir les choses ; moins insouciant, plus dur aussi. Cesar va s'assombrir, mais refuser de le montrer. Par fierté ou par déni, il continue de donner le change et de prétendre. Il devient une façade de sa propre personne et, dans l'ombre de la solitude, il laisse les idées noires le ronger. Il maudit la Soberbia roja, le Darién, le monde et la vie. Mais comme s'il souhaitait s'auto-détruire, il se plonge corps et âme dans les missions les plus dangereuses et violentes de l'organisation.

Cesar acquiert ainsi une place de choix, et devient un membre de confiance pour le leader qui voit en lui un parfait soldat – bien qu'un peu insolent, parfois même imprévisible. Mais toujours efficace. C'est donc tout naturellement qu'il le choisi lorsque la Soberbia roja s'intéresse aux affaires de l'Aube Noire, une organisation mercenaire européenne dont l'influence n'a de cesse de s'accroître. Désireux d'en savoir plus et, pourquoi pas, de trouver des accords, les deux dirigeants trouvent un terrain d'entente dans l'échange de certains produits.
Cesar est donc envoyé vers la cellule britannique de l'Aube, officiellement pour traiter les affaires, officieusement pour surveiller le groupuscule. Et au milieu de toutes ces machinations, Cesar retrouve les traces de sa famille maternelle. Véritable électrochoc, pour celui qui se pensait seul – et qui voyait fatalement en la Soberbia roja son unique maison.

Liens

— Connaissance de Teresa Flores : Teresa et Cesar se sont rencontrés dans la région du Darién, après que la première se soit échappée de la prison de Cuba où il a lui-même été incarcéré des années plus tôt. Très vite, un jeu du chat et de la souris s'est installé entre eux, où la jeune femme feignait d'être exaspérée par Cesar et Cesar n'avait de cesse de se plaindre d'elle, bien qu'en vérité, les deux s'entendaient plutôt bien. Cette entente s'arrêta brutalement lorsque Teresa quitta le Darién sans l'avertir. Si ni l'un ni l'autre ne pensaient se recroiser un jour, ils sont loin de se douter qu'ils travaillent aujourd'hui sur la même rue commerçante.


— Surveillé par Agyness Halprin : Envoyé sur le territoire de l'Aube dans le cadre d'accords commerciaux, Cesar tente également de recueillir des informations pour ses supérieurs. Bien évidemment, l'Aube est méfiante, d'autant plus depuis l'attentat de l'année dernière qui a considérablement affaibli l'organisation. Agyness a donc été désignée pour garder un œil sur l'homme et, au moindre faux pas, l'éliminer.


— Cousin éloigné de Simon Carmichael : Simon est le fils de sa cousine, Maura Carmichael. Les deux ne se connaissent pas encore, mais Cesar observe la petite famille de loin, en essayant de trouver le moment le plus opportun pour se présenter. Il a notamment remarqué que Simon disparaissait souvent la nuit et, ne connaissant que trop bien les attitudes de ceux qui s'enrôlent dans des groupes nébuleux, il tente d'en savoir un peu plus, intrigué.


— Géniteur de Johanna Parkinson : Cesar ignore l'existence de Johanna, et Johanna n'a aucune envie de le connaitre, trop attachée à son père d'adoption. L'enfant est le résultat d'une soirée arrosée lorsqu'il était plus jeune, passée en compagnie d'une certaine Eleanora Shanks au Darién. Cependant, emprisonné quelques semaines plus tard, Cesar n'a jamais su qu'Eleanora était tombée enceinte, et à son retour, elle avait déjà abandonné l'enfant.


— Ancienne connaissance de Dolores Vega : lorsque Dolores arrive au Darien, Cesar est emprisonné à Cuba. Ce n'est qu'à sa sortie, en 1931, que les deux se rencontrent finalement : d'abord de simples connaissances, ils finissent par se rapprocher quelques années plus tard au cours d'une mission à Rio de Janeiro. Malgré les liens qu'ils tissent, Dolores n'a aucun scrupule à déserter sans rien lui dire et aucun des deux n'a jamais plus revu l'autre. Jusqu'à très récemment, lorsque la jeune femme a eu vent de sa présence en Angleterre pour le compte de la Soberbia Roja. Terrifiée à l'idée de perdre sa couverture et la vie qu'elle a commencé à créer, elle s'est mise en tête de se débarrasser de lui.


— Employé à Exotica & Oddities.

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