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Atticus Weasley

Atticus Weasley

Neutre

Nom complet : Atticus Gulliver Weasley

Naissance : 28 avril 1924

Statut de sang : Sang-pur

Nationalité : Anglaise

Occupation : Langue de plomb

Patronus : Un faucun gris

Epouvantard : L'échec

Amortentia : L'odeur du paté, du pain chaud et du whisky pur feu

Divers : Ancien serdaigle / est soupçonné d'avoir travaillé pour Grindelwald pendant la guerre

Faceclaim : Jan Siegmund

« Perhaps because it rains, perhaps because it's evening and the orchestra of winds perform their strange, sad music. »

Non joué

Biographie

Weasley. Comment expliquer ce nom de famille sans se perdre à travers les rumeurs ? Les Weasley représentent dix ans sans vider un seul instant les couloirs de Poudlard de têtes rousses. Extérieurement, ils ne forment qu'un, un ensemble harmonieux et solidaire. Extérieurement seulement, comme pourrait le raconter le protagoniste de cette histoire. Atticus l'affirme, il est terrible de naître sans être remarqué, de n'être qu'un chiffre n'ayant aucunement eu la chance de se démarquer. Le garçon est arrivé après quatre enfants et n'eut la chance d'être le dernier que durant deux ans.

Amusant d'user du mot chanceux lorsque l'on décrit l'enfance du garçon. Les Weasley forment une unité, lui fut l'erreur, comme ses sœurs ne tardèrent pas à lui répéter. Les enfants sont cruels, mais ce sont ces mots-là qui ont façonnés Atticus et l'ont poussé à se renfermer sur lui-même. S'il l'a accepté, c'est parce que dans le fond, il a toujours su qu'il n'était pas comme eux. Loin de posséder le courage et la force de sa fratrie, il fut d'avantage habitué à se perdre dans des romans, dans des livres contant l'histoire du monde et des grandes découvertes plutôt que dans les airs, sur un balai de quidditch. Atticus n'est pas bavard, parler, pour lui, fut toujours une épreuve. Il n'a pas la joute verbale d'un orateur et bien vite son intelligence créa une barrière avec des enfants incapables de comprendre ses propos. Envoyé à serdaigle, loin de ses ainés, il prit rapidement ses distances avec le noyau familial et avec toute forme de sociabilité. Atticus n'aime pas les gens, il ne les aime pas parce qu'il ne comprend pas comment ils peuvent accepter de se complaire dans la médiocrité, lui n'accepte pas qu'on perde son temps mais surtout qu'on lui fasse perdre le sien. Du moins, c'est ce qu'il répète. Son adolescence fut une épreuve pour lui, voir les autres rire avec aisance et profiter de leur jeunesse sans se poser mille et une question sur la vie le rendit envieux. Il n'y eut qu'avec Polly avec qui il réussit à s'ouvrir, appréciant la capacité de la plus jeune à surprendre et à parler sans jamais chercher à prétendre, même si, cette relation ne fit que s'empirer lorsqu'il fit de son mieux pour tenter de la façonner. La calmer et l'éloigner des dangers d'une vie trop fougueuse.

Atticus est érudit, Atticus est également perdu. Dans sa vie, les amis se sont fait trop rares et la solitude lui a très vite pesé sur les épaules, au point où, dès sa sortie de l'école, il s'est plongé, corps et âme dans ses études. Son rêve est de devenir langue de plombs et son existence n'a pour objectif que de réaliser cela. Mais comment faire ? Comment évoluer dans un métier où les pots de vin se font par centaine, lorsque l'on n'a pas la moindre possibilité de se mettre sur un pied d'égalité ? Lui ne parle pas, il ne sait pas comment faire pour montrer qu'il peut être différent des autres. Il l'est pourtant, au fond de lui, il en est certain, il n'a rien à voir avec ceux qui prétendent, mais le prouver ? Il en est incapable. Lui est bancal et dans sa maladresse, il commet des actes impardonnables. Atticus est intelligent, pourtant, lorsque Grindelwald est devenu ministre, il ne s'est pas fait absent. Il est resté à son poste, persuadé que la disparition des autres lui permettrait d'avancer dans son métier. La désillusion fut grande quand, sur son front, on apposa le nom de « traitre ». Est-ce pour cette raison qu'il s'est renfermé davantage et que, lorsqu'on vient lui conter la puissance d'une nouvelle sorcière, il s'intéressa aussitôt à la promesse faîte par les humanistes ? Bien qu'Atticus refuse l'idée de côtoyer de véritables puristes, le garçon est fasciné par les différentes magies qu'il découvre. Debout sur le fil du rasoir, il le sait, son avenir va se jouer à tout instant. Mais que choisir ? Une existence pleine de solitude ou la puissance d'un groupuscule qui lui promet tout ?

Liens

— Frère de Septimus, Anthea, Margaret, Phineas, Archibald et Polly Weasley ; Entre Atticus et ses frères et soeurs, les relations furent toujours compliquées. Dans la haine ou dans l'amour, il n'a jamais su comment se positionner. Ont-ils, d'ailleurs, vraiment essayés ? A chaque pas en avant, ce fut moqueries d'un côté ou jugement de l'autre. Alors à quoi bon insister ?


— Proximité avec Moïra Yaxley ; Atticus n'aime pas parler, mais avec Moïra c'est différent. Peut-être parce qu'elle sait occuper son esprit grâce à sa culture et à son intelligence. Bien qu'il soit difficile pour lui d'apposer sur leur relation le mot amitié, n'ayant jamais eu le moindre ami dans le passé, il l'apprécie. Moïra et Atticus n'ont de cesse de se perdre à travers des discussions bien trop longues. Chez Atticus, la rousse a découvert une potentielle recrue pour les humanistes et n'a de cesser de lui vanter les mérites de cette organisation.


— Méprise Theodora Goyle ; Si des rumeurs sur la traîtrise d'Atticus ont pu circuler, ce dernier en est certain, c'est bien Theodora qui les a lancées. La brune n'accepte pas l'idée que des puristes errent encore dans les couloirs du ministère et à ses yeux, chaque personne ayant accepté de travailler aux côté de Grindelwald mérite de le payer. Atticus, lui, déplore la stupidité de la jeune femme, qu'il trouve ridicule de vouloir se mettre en avant dans le rôle d'une prétendue héroïne.


— Edna Wardwell : Edna et Atticus se sont rencontré à Poudlard, lorsqu'ils étaient encore deux Serdaigle renfermés et peu entourés. Tout a débuté quand l'un a défendu l'autre, et qu'elle y a vu un signe, quelqu'un a qui se raccrocher. A l'époque, leur histoire se résumait aux livres, à des mots échangés et un premier baiser, jusqu'à ce qu'elle quitte Poudlard et qu'ils se perdent de vue. Après des années chacun de leur côté, leur retrouvaille a une saveur amer, le goût de quelque chose qu'ils n'ont pas terminé... Ou pas encore commencé.

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