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Astrid Zabini

Astrid Zabini

Sceptique

Nom complet : Astrid Jean Zabini

Naissance : 15 janvier 1928

Statut de sang : Sang-pur (sang-mêlé en réalité)

Nationalité : anglaise

Origines : françaises, italiennes

Occupation : apprentie sorcière d'élite au sein de la brigade de la police magique

Patronus : un renard

Boggart : un loup-garou

Amortentia : la tarte aux pommes, le bois de sapin et le musc

Divers : membre des Sceptiques, ancienne gryffondor

Faceclaim : Courtney Eaton


« My bones can be scorched by fires, broken by betrayals, stained with blood and still I will keep on fighting. »

Jouée

Biographie

Astrid est une tempête de contradictions. Un ouragan constitué d'un milliard de vents contraires qui s'entrechoquent et se déchainent, un gros brouillard un peu brouillon qui constitue le fond de ses pensées et agite son esprit désordonné.
Pour comprendre la jeune fille, et ainsi saisir toutes ses dissonances, il est nécessaire de retourner à la genèse des Zabini – et plus particulièrement à l'endroit où les branches de l'arbre généalogique se sont divisées. Famille riche et influente de sang-pur italienne, l'histoire débute avec le mariage du grand-père d'Astrid et d'une née moldue. Une honte, aux yeux de cette dynastie alors intransigeante qui s'empresse de le renier avant qu'il ne s'envole pour l'Angleterre, afin de vivre son amour loin des regards désapprobateurs. Inconnus dans ce nouveau pays, ils mentent sur les origines de la jeune femme et se forgent une situation plus que confortable, union idyllique de laquelle nait un fils pourtant exécrable. Eamon Zabini, avide de pouvoir et d'argent. Il confère aux Zabini d'Angleterre une bien jolie position et épouse une française au caractère radicalement opposé au sien. C'est de ce mariage, au départ heureux, que naissent les cinq frères et sœurs de la fratrie.

Astrid, petite dernière, met du temps à quitter les bras chaleureux de sa mère – comme si déjà, à cet âge, elle anticipait une séparation prématurée. Gamine, Astrid se fait aventurière et s'échappe du manoir pour en découvrir les alentours. Elle grimpe aux arbres, traverse les ruisseaux et court après les petites bêtes ; elle se fiche d'abîmer les vêtements hors de prix qu'on lui fait porter et ne s'y sent franchement pas à l'aise. Famille nombreuse, les cinq Zabini ne manquent de rien – si ce n'est de l'attention de leur père, trop occupé par son poste au magenmagot. Leur mère compense par son amour inconditionnel, sa douceur et son omniprésence de femme au foyer, comme le voulait le schéma familial traditionnel de l'époque.

Ainsi, les premières années de son existence sont belles, pleines de joie et d'un bonheur peu commun aux grandes familles d'ordinaires si austères. Mais comme si on avait délaissé la jolie toile blanche de sa vie jusqu'ici par manque d'inspiration, le peintre, qu'il soit le Seigneur ou toute autre entité supposée, vint reprendre le pinceau dans un élan de frénésie pour teindre de rouge l'avenir de la jeune fille. Et l'artiste s'assura par obsession ou une autre quelconque raison de ne laisser aucune parcelle du tableau vierge. L'événement rouge se traduit par une soirée printanière où Astrid, six ans, était invitée à une fête d'anniversaire. Le lendemain, lorsqu'elle revint au manoir, ce fut son existence toute entière qui bascula.
Armand, frère de deux ans son ainé, récemment mordu par un loup-garou, s'était transformé pour la première fois.
Et dans sa perte de contrôle, il avait emporté le reste de leur famille.

Dès lors, sa vision idéalisé de ce frère protecteur change radicalement. Elle le hait, et sa manière de mentir et de jouer avec les autorités pour s'en sortir la met hors d'elle – bien qu'elle refuse de le dénoncer. Elle grandit seule avec lui, pour seule compagnie leurs deux elfes de maison et leur précepteur de temps en temps.
Cette haine, elle se matérialise tour à tour en rage ou en désarroi. Elle lui fait subir par des crises enfantines ou des silences prolongés de plusieurs mois. Astrid, depuis cette nuit-là, n'est plus qu'un électron libre qui retient, retient, retient puis explose.

A Poudlard, la jeune fille est répartie chez les lions – une sorte de victoire sur son frère, duquel elle peut alors s'éloigner pour lui montrer qu'elle n'est pas comme lui. Ce qui n'est pas totalement vrai, car au fond de la lionne sommeille une véritable vipère qu'elle s'efforce de cacher. Parce qu'elle ne veut pas lui ressembler, elle ne veut rien à voir à faire avec les vert et argent ; même si, parfois, ses réactions oscillent davantage vers ce bord-là. Mais ce n'est pas totalement faux non plus, car Astrid a un cœur qui peut se montrer énorme lorsqu'il est question de ses amis, et son courage est indéniable. Elle fait partie de ces Gryffondor à la témérité un peu stupide, au caractère bien trempé et hyper actif.
Elle est attachante, la petite Zabini.
Mais peut-être un peu chiante (et abîmée par la vie).

Liens

— Petite soeur d'Armand Zabini ; La relation entre les deux derniers Zabini est complexe. Depuis la mort de leur famille, Armand est rongé par les remords et ne sait comment se faire pardonner auprès de cette soeur dont il a ébranlé le monde. Toutes les décisions qu'il prend semblent toujours l'éloigner d'elle, et il a beau tenter de se racheter sans cesse, de la protéger, les moyens dont il use ne font qu'amplifier un problème que ni l'un ni l'autre ne sait résoudre. Si Armand pense l'aider en s'enfonçant sur des chemins dangereux, Astrid n'a de cesse de lui reprocher. Mais les deux Zabini ont beau être le jour et la nuit, vivre dans des mondes séparés, ne jamais se croiser, il y a toujours entre eux ce lien fraternel que la benjamine n'a jamais su défaire.


— Quatuor avec Agnes Diggory, Bronwen Shacklebolt et Fergus Brown ; Entre Agnès, Astrid, Bronwen et Fergus, ce fut une évidence dès leur rencontre. Malgré des caractères opposés, ils n'ont eu de cesse de s'aimer. Inséparables, leurs courtes disputes ne sont jamais venues à bout de leur relation. Si l'un se fait attaquer, les trois autres arrivent à la rescousse, sans chercher à comprendre ce qu'il peut se passer.

(Bronwen a été assassinée au manoir Zabini le 26 mai 1945, par Tom Jedusor)


— Cillian Smethwyck : Cillian et Astrid, ce sont deux opposés. Le calme face à une énergie solaire, une rencontre de l'été et de l'hiver. Tous les deux se sont rapprochés dans des circonstances étranges : elle l'a coincé en pleine partie de cartes, au Black Crow, et s'est invitée dans la sphère de ses secrets. Depuis, le destin semble les forcer à se retrouver. Si d'abord, leurs rapports tumultueux se résument à quelques joutes verbales et mésaventures cocasses, l'un comme l'autre finissent par se reconnaître des qualités. Une douce attirance, réciproque mais demeurant muette, est alors née. Cillian apaise la colère d'Astrid, et l'énergie de celle-ci le fait se sentir bien plus vivant. Mais s'il y a bien un point qu'ils partagent, c'est leur increvable fierté : et avouer leurs sentiments, c'est encore un affront qu'ils ne sont pas en mesure de commettre.


— Ancienne co-leadeuse des Médiateurs avec Simon Carmichael ; Astrid et Simon gravitent dans le même cercle d'amis (ou plutôt, Simon s'incruste dans le cercle des plus jeunes) depuis un bon moment. Malgré leurs forts caractères respectifs, ces deux-là s'entendent très bien - ils sont d'ailleurs le premier baiser de chacun, mais ceci est une histoire à laquelle ils n'accordent que très peu d'importance, toute trace d'ambiguité n'ayant jamais fait son apparition entre eux. Impulsifs et fortes têtes, ils n'ont pas hésité une seconde avant de se proposer comme leaders des médiateurs l'année scolaire 1944-1945 et, contre toute attente, les deux tempérament de feux ont été choisis pour mener la lutte.


— Mésentente avec Rhea Quickley ; Entre Rhea, Bronwen et Astrid, c'est une relation explosive qui débuta à l'arrivée de la brune entre les murs de Poudlard. Possédant la même force de caractère, les deux amies n'ont pas supportées qu'une nouvelle puisse s'imposer parmi les médiateurs et dire haut et fort des idées, parfois contraires aux leurs. Depuis, c'est une rivalité constante qui règne et qui met souvent une ambiance lourde dans les rangs des médiateurs. Bien que la haine n'est pas véritable, elles ont le plus grand mal à se supporter, malgré l'amitié de Rhea et des deux autres membres du quatuor.


— Collègue de Taha Joseph:  Mésente, à venir. 


— Pupille de Adriel Byrthe : A la mort de la famille Zabini, Armand et Astrid se sont retrouvés orphelins. C'est donc Adriel, proche ami de leur défunt père, qui se vit nommer précepteur afin d'inculquer aux rejetons la suite d'une éducation tout juste commencée. Si la relation avec Astrid fut compliquée, en raison de son caractère impossible et de son rejet de la haute société sang-pur, celle avec Armand fut toute autre.

(Adriel a été assassiné en juillet 1946) 

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