Archibald Weasley

Archibald est l'archétype même d'un Weasley. Charismatique, un brin charmeur, trop empathique pour son propre bien. Ce n'est pas sa faute, c'est tout simplement qu'Archibald ressent, trop profondément, les sentiments des êtres qui l'entourent. Il pense à eux, avant de penser à lui et ce depuis son âge le plus tendre. Enfant, ce fut une tête d'ange, aidant sa mère à la cuisine et encourageant son père à travers quelques-uns de ses travaux. Archibald aime être entouré de ceux qu'il aime, principalement, tout comme il aime sentir la liberté fouetter son visage lors d'une partie de quidditch familial. Si on doit résumer plus simplement l'enfance du garçon, on dirait qu'il aime vivre et à travers cette volonté, il refuse la monotonie. A quoi sert une vie, si c'est pour la gaspiller et en faire un échec ?

Cette philosophie fut son mot d'ordre et cette devise ne fut qu'à peine bousculé par son entrée dans l'adolescence. Pourtant, beaucoup se mirent dans l'idée qu'il allait déraper. Comment penser autrement en le voyant se renfermer sur lui-même et passer plus de temps à se battre qu'à exister ? Ce n'est pas de sa faute, répond-il face aux questions, c'est simplement qu'il ne peut pas laisser passer l'injustice, il ne peut accepter qu'on violente les plus faibles et qu'on méprise ceux qui sont différents, lui ne sait pas parler, alors il agit, et ça, même si ça doit faire de lui un incompris. Cela ne veut pas dire qu'il est perdu ou méchant, il est, tout simplement. Un être entier décidé à rêver. Tout ceci est bien beau, et le garçon le sait, que ses propos font de lui un beau parleur et que rien de tout cela ne peut lui éviter les retenues et les punitions qui n'ont de cesse de lui tomber dessus. Tant pis, les sanctions ils les acceptent, sans jamais se rebeller contre le système. Archibald est un impulsif, mais devant la juste autorité il s'incline. Le respect est à ses yeux primordial et les plus justes ne peuvent payer pour lui. Il n'y a qu'avec sa plus jeune sœur que la justice devient une ligne floue.
Âme sœur fraternelle de Polly, aux yeux du monde, ils sont deux jumeaux ayant eu l'idée saugrenue de naître à un an d'écart. Comment penser autrement à les voir s'aimer et se chamailler avec une fureur qui ne parvient pas à s'épuiser ? Pour Archibald, sa sœur est sa protégée et à cause de ça, il n'a de cesse de s'opposer à la moindre de ses relations, estimant que personne ne peut être à la hauteur. Ils s'aiment et pourtant la plus petite contrariété les transforment en bêtes sauvages qui se battent sans le moindre répit. Véritables chiens et chats, ils s'épuisent mais ne peuvent exister l'un sans l'autre et leur séparation programmée ne fait qu'empirer leur possessivité. Pourtant, le temps les éloignent, inévitablement. Parce que dans le fond, derrière son allure de mauvais garçon, Archibald se perd. Il rêve et imagine son avenir. Il veut être auror. Il exige de le devenir et pour ça, les sacrifices se font légion. Adieu le quidditch, adieu les nombreuses soirées, pour réussir, il se décide à se lancer et dans les études, ses notes augmentent comme jamais elles n'ont pu le faire, faisant la fierté d'un Atticus qui observe son frère de loin.

Mais comment faire ? Comment mêler les études et son envie d'affronter les injustices de ce monde et de ne pas attendre d'avoir entre ses doigts son diplôme ? Le garçon reste sur une pente dangereuse. Mêlant son fort caractère, son impulsivité, son envie de s'amuser mais également d'étudier, sa dernière année avant d'entrer chez les CPM doit tout déterminer. Mais sous la pression, le moindre détail a le don de le faire sombrer. Combien de temps avant qu'il ne se mette à exploser ?