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Anselme Leclercq

Anselme Leclercq

Neutre

Nom complet : Anselme Léon Leclercq

Naissance : 1924

Statut de sang : inconnu

Nationalité : française

Origines : inconnues

Occupation : batteur dans l'équipe des Météores de paris

Patronus : un caméléon

Boggart : son propre visage qui n'arrête pas de changer d'aspect

Amortentia : l'odeur du pétrole, des magnolias et des mirabelles

Divers : /

Faceclaim : Harry Styles

« There is an ache in my heart for the imagined beauty of a life I haven't had. »

Joué

Biographie

On ne connait d'Anselme ni son pays d'origine, ni aucune de ses ascendances. Déposé à l'âge de quelques mois à peine aux pieds des hospices sorciers de Paris, il passa une année à l'Orphelinat Saint-Barthelemy de Saint-Mandé, avant d'être recueilli par Albert et Marianne Leclercq, un couple de sorciers d'origine sociale modeste qui ne parvenait pas à avoir d'enfant. Le bambin fut particulièrement couvé pendant son enfance, particulièrement par son paternel qui restait terrifié à l'idée de perdre son unique fils. Chaque chute ou genou éraflé provoquait des angoisses au couple Leclercq, nourrissant la nature inquiète du garçonnet qui n'osait plus se mélanger aux autres enfants de son âge de peur de voir ses parents se montrer plus anxieux encore. Anselme se construit comme un garçon timide et un peu effacé, mal à l'aise face au contact des autres ; il prit l'habitude de se réfugier dans un monde plus onirique que le sien, se rêvant tout autre qu'il n'était et s'adonnant à des lectures frénétiques. Son départ pour l'école Beauxbâtons fut certainement aussi déchirant pour lui que pour ses géniteurs, et il passa des mois entiers en évitant d'adresser la parole à qui que ce soit, désorienté par l'émulation sociale dans laquelle il avait été plongé, et à laquelle il n'était pas habitué. Peu à peu, il réussit cependant à intégrer un petit cercle d'amis de son âge, auprès desquels il développe son esprit d'indépendance, et découvre qu'il est en mesure de se cogner à la vie sans les conséquences éprouvées jusqu'à présent ; il se déleste de son esprit craintif, comme grisé par l'appréhension de cette nouvelle manière d'exister. On découvre de lui un esprit vif et malin, couplé d'une imagination jamais tarie qui en fait un compagnon appréciable et apprécié. C'est à l'âge de quatorze ans qu'il découvre le Quidditch, et qu'il fait de la discipline en question le symbole des frissons réprimés durant son enfance. Par esprit d'opposition sûrement, il se passionne en la matière, se révélant particulièrement talentueux au poste de batteur – paradoxalement le rôle le plus agressif de l'équipe. Ce nouvel intérêt devient la première source de désaccord avec ses parents, qui désapprouvent cette inclinaison pour un sport aussi emprunt de risques : mais Anselme n'en a cure, désormais. Lancé à la poursuite d'une adrénaline qui le terrifiait jadis, il se met à la chercher, à la chérir, à l'apprécier – peut-être en flirtant avec la démesure.

Mais la réelle fracture entre sa famille et lui a lieu un peu avant la fin de sa dernière année à Beauxbâtons, où il découvre par hasard son adoption – détail menu que ses parents s'étaient bien gardés de lui révéler. Bouleversé par cette remise en question de sa propre identité, il coupe les ponts avec ces derniers par colère, et se réfugie pendant un temps dans le vaste appartement de la famille Verrier. Recruté par les Météores de Paris, Anselme plonge avec son ami Guilhem dans la vie dissolue des joueurs de Quidditch à succès, écumant la capitale à la recherche du moindre frisson. Ils s'entendent si bien qu'on les prend presque pour des frères, et parfois, ils s'en amusent. Ils prétendent l'être, inventent des histoires abracadabrantes sur leur hypothétique passé commun, en font même un défi lorsqu'ils s'échappent à Paris, le soir : existera t-il encore une âme pour les croire ? Anselme se prête au jeu de devenir cette personnalité changeante et exubérante, si éloignée du gamin chétif qu'il avait été ; il se fait dandy extravagant, coeur haut en couleurs – ou en douleurs. Et au creux de ce florilège de nuits ardentes, de matchs enchainés et de célébrations Gatsbiesques, sans doute se sent-il un peu seul, parfois. Juste assez pour qu'entre l'aurore et le matin, il se permette de regretter cette famille perdue, qu'il n'a pas le courage de pardonner.

Liens

— meilleur ami de Guilhem Verrier ; Anselme et Guilhem se sont connus à Beauxbâtons, fréquentant les mêmes classes pendant des années. Mais ce n'est que lorsqu'ils ont tous deux intégré l'équipe de l'école qu'ils se sont réellement rapprochés – l'un et l'autre se reconnaissant cette forme de sensibilité écorchée et masquée, de solitude mal avouée. Lorsqu'il coupe les ponts avec sa famille, c'est chez Guilhem que Anselme part vivre, et ils forment vite un duo inséparable de dandys extravagants, nourris d'une provocation qui ne semble jamais assez. Cependant, tout prend fin lors de l'accident de Guilhem, lequel se reclut sans daigner donner signe de vie pendant de longs mois ; un abandon que digère mal Anselme, et qui met pour la première fois à mal la relation entre les deux amis.


— cible de Thérésa Moreau ; Bien que répartis la même année à Beauxbâtons, Anselme et Thérésa n'étaient que de vagues connaissances, seulement nouées par quelques liens indirects. Bien plus tard, lorsque les dettes de l'héritière se firent trop grandes et se mirent à la dépasser totalement, elle tomba sur un article du journal parisien La Piailleuse, qui dressait un portrait de l'excentrique – et riche – joueur de Quidditch. Désespérée par sa condition, elle se mit alors en tête de renouer avec le jeune homme, certainement dans le but de profiter de son argent.

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