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Alejandro Velasco

Alejandro Velasco

Humaniste

Nom complet : Alejandro Rafael Velasco

Naissance : 18 juin 1921

Statut de sang : Né moldu

Nationalité : Espagnol

Origines : Espagnoles et britanniques

Occupation : Barman au Black Crow

Patronus : Un fennec

Boggart : Ses parents pendus

Amortentia : L'odeur du bois séché, de l'encre et du pain frais

Divers : Membre des humanistes

Faceclaim : Jon Kortajarena


« Sometimes I wonder why words can’t actually make us bleed. »

Joué

Biographie

Fruit de l'union d'un espagnol et d'une anglaise tous deux moldus, Alejandro est né dans une famille fortement politisée aux idées communistes. Tout au long de son enfance, le garçon a pu assister à l'implication sans limites de ses deux parents, tous deux instituteurs, à l'idéologie gauchiste montante en Espagne. Sans comprendre vraiment ce qu'il faisait, le gamin était le premier à accompagner sa mère dans les rues de Séville, sa ville natale, afin de distribuer des tracts aux passants, ou à assister aux fameuses « Réunions Rouges », comme on les appelait à l'époque. Il ne pigeait rien à la politique, Alejandro, mais il y avait quelque chose dans la fièvre de cet engagement qui le rendait fier, qui lui donnait lui aussi des envies de révolution de l'ordre établi. Peut-être était-ce l'éloquence de son père, qu'il admirait tant lorsqu'il parlait et charmait les foules, ou alors simplement l'idée qu'un groupe d'individus puisse ainsi se rassembler autour d'une même cause, d'une même idée. Rien de plus, rien de moins – après tout, il n'était qu'un gamin. Et puis à onze ans est tombée la nouvelle qui a désarçonné la famille entière ; il était un sorcier, un sorcier qui se devait d'aller étudier au sein d'une école de magie afin d'apprendre à maitriser les pouvoirs qui lui appartenaient. Ouverts d'esprit, les parents d'Alejandro ne furent pas réfractaires à la nouvelle, et accueillirent celle-ci avec bienveillance et curiosité – sans pour autant se défaire de leurs préoccupations et activités politiques.

On l'envoya à l'école magique de Madrid, où il apparut les quatre premières années de sa scolarité comme un gamin doué, relativement extraverti et sans problème apparent. En réalité, Alejandro avait tout pour être heureux, à l'époque. Mais c'était sans compter la guerre civile de 1936, le coup d'état qui sonna la fin des idées communistes, et la traque des Rouges. On lui apprit un jour que ses parents avaient été emprisonnés et tués pour leurs idées, ainsi que la maison familiale saisie comme redevance à l'état ; on lui apprit qu'il n'avait plus rien, Alejandro. Plus rien, à l'âge où il aurait dû se contenter de rire aux éclats. Et tout ça pourquoi ? Pour un peu trop de fièvre et de ferveur, pour quelques discours pleins d'ardeur ? D'enfant sans problèmes, il devint adolescent blessé, réceptacle d'une rage terrible envers le gouvernement qui avait assassiné sa seule famille.

Désertant alors l'école qu'il ne pouvait plus payer, il apprit à se débrouiller seul, vaquant de place en place dans les quartiers pauvres de Madrid, rencontrant nombre de moldus et sorciers plus ou moins bien intentionnés. Et puis lui aussi, il a dû apprendre à parler comme le faisait si bien son père jadis ; sauf que ce n'était que pour survivre, pour embobiner. Tour à tour petit voleur ou voyou sans morale, Alejandro s'est peu à peu construit une jolie réputation de sale canaille. Après tout, quels scrupules aurait-il dû avoir envers ce monde, cette société qu'il abhorrait et qui lui avait un jour tout pris ? Il savait qu'il la détruirait, quel qu'en soit le prix. Peu voyageur malgré tout, car habitué aux bas-fonds hispaniques, il ne quitta les frontières de l'Espagne qu'à l'âge de vingt-et-un ans, pour rejoindre la France – où il sévit quelques temps. C'est au détours de Calais qu'il fit la rencontre de Freyja, laquelle il avait d'abord voulu détrousser de ses gallions, armé seulement de quelques paroles habiles et vibrantes. Interpelée par le talent certain du jeune homme afin de convaincre et de charmer par ses seuls mots, ainsi que par sa rage de vivre, de vaincre, elle lui parla du groupe qu'elle dirigeait. Elle usa de ses propres armes contre lui, Freyja, et fasciné, Alejandro ne mit pas longtemps avant de se laisser séduire par les idées extrêmes qu'elle lui exposait. Une nouvelle société, c'était après tout ce qu'il voulait ; un nouveau départ, depuis les cendres de l'ancienne, un monde repris à ces moldus qui n'avaient été capables que d'apporter le chaos dans son pays d'origine.
Désormais installé à Londres, et barman depuis peu au Black Crow, il est l'une des armes favorites de Freyja afin de convaincre les âmes fragiles de rallier leur cause. Car il est certain que face à Alejandro et ses sourires de velours, il est quasiment impossible de se refuser à écouter. Sauf que l'écouter signifie être arrivé à un stade de conviction bien trop avancé ; et sachez qu'au moment où vous ployez face au grain épicé de sa voix, il vous est presque impossible de reculer.

Liens

— Cherche à convaincre Drina Wollmann ; c'est au Black Crow qu'Alejandro a rencontré Drina pour la première fois, alors que la jeune femme se laissait aller seule aux mélancolies de l'alcool pour oublier quelques tracas. La position de barman étant souvent propices aux confessions, il ne fallut pas longtemps à la jeune femme pour lui faire quelques aveux à propos de ses activités de faussaire, pourtant révolues, ce qui ne manqua de piquer son intérêt. Voyant en les talents de Drina un atout précieux pour les Humanistes, l'espagnol s'est mis en tête de la convaincre de rejoindre leurs rangs – quitte à feindre un intérêt romantique pour elle, et user de ses charmes méditerranéens afin d'arriver à son but.

— Collègue de Beatrice Graves et Leopold Rosenberg au Black Crow.

— Amant de Masha Krystaliova ; c'est au sein d'une des premières réunions avec les Humanistes, que Masha et Alejandro se rencontrent pour la première fois. Partageant le rôle de favoris de Freyja, ces deux là ne mettent pas longtemps à se rapprocher – et ce malgré le tempérament insaisissable de la jeune russe, qui n'est pas sans plaire à l'espagnol. Et si Alejandro ne voit en Masha qu'une distraction aux traits parfaits à l'égard de laquelle il ne ressent nuls sentiments parasites, on aperçoit malgré tout de plus en plus souvent le duo ensemble, comme liés par une complicité que peu arrivent à cerner.

— Ancienne connaissance de Nari Namgung ; Alejandro est l'un de ses premiers clients. Alliés sans véritablement se connaître, ils se rencontrent en 1941 et, bien vite, ils développent une union commerciale florissante. Pour elle, il vole des objets précieux et en échange, elle lui offre une compensation financière. Leur entente est des plus cordiales, mais elle prend pourtant fin du jour au lendemain quand Alejandro cesse de répondre à ses demandes. S'il s'était contenté du silence, elle aurait pu s'en satisfaire, mais c'est avec un objet qu'elle lui avait demandé qu'il prend la fuite. Elle se promet alors de lui faire payer sa traîtrise, qu'importe le temps qu'elle mettra à le retrouver.

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